Michel Blanc

Elève au Lycée Pasteur de Neuilly avec un certain Thierry Lhermitte, mais aussi avec Christian Clavier, Gérard Jugnot, Josiane Balasko ou encore Marie-Anne Chazel, Michel Blanc rencontre très tôt ceux qui deviendront ses compagnons de route au sein de la troupe du Splendid. Interprète de ses propres pièces, la bande est projetée sur le devant de la scène en 1978 avec Les Bronzés de Patrice Lecomte. Michel Blanc y est Jean-Claude Dusse, un personnage devenu culte, qu’il retrouvera pour la suite l’année suivante puis en 2006 pour le troisième volet des Bronzés.

Surfant sur le succès de son personnage de séducteur malchanceux, Michel Blanc enchaîne les comédies, notamment sous la direction de Patrice Lecomte, et s’illustre dans Viens chez moi, j’habite chez une copine (1980), Ma femme s’appelle reviens (1982) et Circulez, y a rien à voir (1983). En 1984, il s’essaie aussi, avec succès, à la réalisation et se met en scène aux côtés de Gérard Lanvin dans Marche à l’ombre.

On se souvient aussi de ses rôles dans Tenue de soirée en 1986 avec Gérard Depardieu, qui lui valut le prix d’Interprétation Masculine du Festival de Cannes, Monsieur Hire en 1989 et Uranus en 1990. L’acteur repasse derrière la caméra en 1999 et 2001, et signe Mauvaise passe et Embrassez qui vous voudrez. Mais Michel Blanc brille aussi sur le petit écran où on a pu le voir notamment dans L’Affaire Dominici et 93, Rue Lauriston. Dernièrement on a pu le revoir au cinéma dans Je vous trouve très beau en 2006, le film d’Isabelle Mergault, Les Bronzés 3, et une Petite Zone de Turbulence en 2010.