Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
Hommage à une icône du Splendid. Depuis la mort de Michel Blanc à l’âge de 72 ans, survenue la semaine dernière, les membres de la troupe ont pris la parole à l’unisson pour saluer sa mémoire. "Josiane Balasko, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte et Bruno Moynot s’associent d’une seule et unique voix pour exprimer leur douleur immense suite au décès de leur ami et compagnon Michel Blanc", ont-ils réagi dans un communiqué.
"Nous vous remercions chaleureusement de tous vos témoignages de soutien et d’amitié. Merci de respecter notre silence et recueillement", ont-ils conclu sobrement leur message. Certains ont tout de même exprimer leur chagrin à leur manière, comme Josiane Balasko et Gérard Jugnot (le couple Nathalie et Bernard dans Les Bronzés). La première a partagé sur Instagram un portrait de son "pote, frère, partenaire" tandis que le second avait laissé éclater sa douleur dans la nuit du 3 au 4 octobre. "Putain, Michel… Qu'est-ce que tu nous as fait…", a-t-il partagé dans sa story éphémère sur la toile.
Gérard Jugnot échappait aux cours pour faire du théâtre avec Michel Blanc
Bouleversé par le départ de son ami de longue date, Gérard Jugnot est revenu sur sa rencontre avec Michel Blanc durant leurs années au lycée Pasteur. "J’ai rencontré en quatrième pendant un cours d’allemand. On ne s’est plus lâchés", a-t-il révélé vendredi dans la matinale de RTL. "Et, le prof qui nous a vu chahuter nous a dit : ‘Je vous sépare, je ne veux plus vous voir ensemble’". C'était peine perdue puisque ces deux trublions feront plus tard les 400 coups.
Durant l'entretien par téléphone, l’artiste de 73 ans confie que c’est grâce à l'acteur césarisé qu’il s’est lancé sur les planches. "En fait, c’est grâce à Michel que j’ai fait du théâtre en cours. Parce qu’il était au club théâtre du lycée Pasteur. Et je me souviens d’un cours où le prof de français lui a dit : ‘Écoutez, monsieur l’artiste va pouvoir s’en aller pour répéter.’ Et moi, j’étais vert que lui puisse se barrer. Et, donc, je me suis inscrit au club. Et, puis on a fait cette route-là", reconnaît avec le sourire l’acteur qui faisait "des films en huit millimètres dans lesquels il jouait d’ailleurs".
Deux amis passionnés par le cinéma et la comédie
Avant sa disparition, l’interprète culte de Jean-Claude Dusse - dont les obsèques seront célébrées jeudi prochain - était revenu sur leur passion commune du cinéma auprès de Paris Match. "Il voulait déjà être metteur en scène de cinéma, alors il m’a traîné avec lui à la cinémathèque de Chaillot voir des films. Très vite, j’ai compris que je voulais être acteur", déclare le compagnon de Ramatoulaye Diop au magazine. "On s’est trouvé un terrain commun lui et moi. Et puis, on discutait énormément, on rigolait aussi beaucoup et ça nous a donné le goût de la comédie". Retour en images sur leur amitié dans le diaporama.