Yannick Neuder est un nom quasi inconnu des Français comme il l'était des médias. Et pourtant il vient d'être nommé au ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles en renfort de...
"La première cause d’accidentologie demeure la vitesse, qui représente un quart des accidents", alerte la préfecture du Pas-de-Calais dans les colonnes de La Voix du Nord.
Pour lutter contre ce fléau, le Comité interministériel de la sécurité routière (CISR) a décidé le 2 octobre 2015 de confier la conduite de véhicules-radar à des opérateurs privés. Depuis 2018, un déploiement progressif est ainsi opéré sur les routes françaises.
Objectif du dispositif, faire respecter les limitations de vitesse en allongeant les plages horaires de circulation de ces véhicules sur les routes les plus accidentogènes et permettre aux forces de l’ordre de se consacrer à des tâches "plus qualifiées comme l’interception au bord des routes (alcoolémie et stupéfiants)", note la préfecture.
Voitures-radar : les repérer n’est pas si simple
Les voitures radars, généralement des berlines banalisées (Peugeot 308 et 508, Ford Focus, Volkswagen Passat, Seat Leon, Skoda Octavia 3) sont conduites par un chauffeur employé par une société privée. Équipées de caméras posées sur les plages avant et arrière, elles parcourent généralement des itinéraires prédéfinis sur des routes sans séparateur central.
Ces véhicules, qui circulent sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre, contrôlent et flashent les engins en excès de vitesse qui les doublent et ceux qu'elles croisent. Et ce, sans flash visible. Chaque voiture est utilisée en moyenne 5 à 6 heures par jour. Afin d’obtenir la vitesse retenue, la vitesse mesurée par le radar est minorée de 10 km/h ou de 10%, indique le site spécialisé Radars-auto.com.
Les images sont ensuite envoyées directement au Centre National de Traitement de Rennes qui se charge d’éditer et d’envoyer l'avis de contravention au propriétaire du véhicule sous une dizaine de jours.
Si ces véhicules devraient circuler d’ici au début de l’année 2022 dans les régions Hauts-de-France, Bourgogne-Franche-Comté, Grand-Est et Nouvelle Aquitaine, quels sont les départements où ces radars privés sont d’ores et déjà déployés ? Où vont par ailleurs silloner 4 nouveaux véhicules à partir du 15 février ? Faisons le point dans notre diaporama ci-dessous.