De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Depuis le 11 mai 2020, la France a entamé sa première phase de déconfinement. Évidemment, de nouvelles mesures sanitaires ont été mises en place pour permettre aux citoyens de recommencer à se déplacer dans de bonnes conditions, informe France Info. Des consignes qui s’appliquent dans les transports en commun, mais pas seulement. Certaines règles sont à respecter lorsque vous empruntez votre véhicule.
Pour ce qui est du port du masque, ce dernier n’est pas obligatoire si jamais vous conduisez seul dans votre voiture, mais il est tout de même conseillé de le porter en cas de courts trajets. Par exemple, si vous allez faire vos courses, mieux vaut l’enfiler dès que vous partez pour éviter de l’enlever ou de le remettre trop souvent. Si d’autres personnes que vous utilisent votre véhicule, il est également recommandé de porter un masque de protection. Mais, qu’en est-il des situations dans lesquelles vous roulez à plusieurs ?
De nombreuses interrogations
Dans l’article 6 du décret publié le 11 mai, il est stipulé "qu’aucun passager n'est autorisé à s'asseoir à côté du conducteur", mais également "qu’un seul passager est autorisé" à vous accompagner dans un même véhicule. Pour ce qui est de la limite d’âge, le port du masque est obligatoire à partir de 11 ans. "Lorsque le conducteur est séparé des passagers par une paroi transparente fixe ou amovible, plusieurs passagers sont admis s'ils appartiennent au même foyer", précise également le texte.
Une mesure qui peut en étonner plus d’un tant elle paraît irréalisable, car plusieurs personnes vivant sous le même toit peuvent ne pas avoir contractées le coronavirus Covid-19. France Info a contacté la police nationale pour en savoir plus, mais cette dernière a déclaré qu’il fallait faire preuve de bon sens en cette période difficile. Pourtant, les membres d’une même famille confinés ensemble n’étaient pas obligés de porter un masque ou de respecter une distanciation sociale. France Info a également tenté de contacter le ministre de l’Intérieur, sans succès.
Les covoiturages et loueurs doivent être irréprochables
Pour ce qui est du covoiturage, ce dernier n’a pas été interdit, mais est soumis aux même contraintes que stipulées par le décret. Le ministère de la Transition écologique a également ajouté que le véhicule doit être aéré régulièrement et désinfecté avant chaque trajet. Ces consignes s’appliquent d’ailleurs aussi aux VTC et aux taxis. Les loueurs de véhicules souffrent pareillement de la crise sanitaire et sont donc contraints à des mesures strictes appliquées en agence et dans les véhicules, selon les recommandations du ministère du Travail.
Certaines agences ont équipé leurs voitures de parois transparentes pour accueillir la clientèle. D’autres dispositifs ont également été mis en place comme une désinfection régulière des comptoirs, et un nombre d’employés et de clients moins important. De plus, avant chaque départ, les véhicules sont nettoyés en intégralité.
Les leçons sont soumises à des consignes strictes
Concernant la conduite accompagnée, cette dernière est toujours autorisée dans un rayon de 100 km. Le conducteur, tout comme le passager, doit porter un masque de protection. Par question de logique, le passager et le conducteur peuvent tous les deux être côte à côte, sinon la pratique n’aurait plus aucun sens.
Même remarque pour les auto-écoles qui ont pu reprendre du service avec le déconfinement, le mercredi 13 mai 2020 plus précisément, à la suite d’un arbitrage de Matignon. En plus du masque, les passagers doivent porter une visière.