Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
L'épidémie de Covid-19 est à l'origine de nombreux dérèglements économiques. Par exemple, la pénurie de semi-conducteurs contraint de nombreux secteurs à ralentir leur production. Consoles de jeux vidéos, téléphones, antennes 5G, télévisions... Ces composants électroniques sont nécessaires pour faire fonctionner correctement ces appareils. L'industrie automobile, elle aussi, est concernée par ce ralentissement des productions causé par la crise mondiale des puces. Selon les informations des fournisseurs automobiles, relayées par BFMTV, cette pénurie de semi-conducteurs "devrait se poursuivre au moins jusqu'à l'année prochaine". Toutefois, les scénarios les plus pessimistes envisagent un prolongement de la situation jusqu'en 2023.
Cités par la chaîne d'information en continu, le patron de l'équipementier Faurecia, Patrick Koller, ainsi que le PDG de Stellantis,Carlos Tavares, sont sur la même longueur d'ondes. Ils estiment tous les deux qu'il n'y aura pas d'amélioration de la crise mondiale avant la mi-2022. Le groupe Intel, premier fabricant mondial de semi-conducteurs en termes de chiffre d'affaires, n'envisage pas d'amélioration avant l'année 2023.
Le variant Delta, responsable des nouvelles fermetures d'usines
La crise sanitaire a conduit les usines de composants asiatiques à la fermeture. "En redémarrant, elles ont été submergées par les constructeurs automobiles qui relançaient les lignes de production", souligne BFMTV. Seulement voilà : la résurgence de l'épidémie causée par l'émergence du variant Delta a provoqué la fermeture de nouvelles usines. C'est le cas au Vietnam, en Indonésie, en Malaisie... Mais également en Europe, où plusieurs firmes tournent au ralenti. Dans notre diaporama, découvrez les conséquences de la crise des composants électroniques pour cinq grands constructeurs automobiles français.