Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Le sujet est brûlant depuis maintenant près de deux semaines. Aux quatre coins de l’Hexagone, c’est le brans-le-bas de combat pour les automobilistes qui cherchent, en vain, à remplir leur réservoir. En cause : une grève d’ampleur dans plusieurs raffineries du groupe TotalEnergies, notamment. Les stations services sont difficilement approvisionnées : certaines sont même complètement à sec.
Vendredi 14 octobre, 28,5% des stations-service étaient "en rupture d'au moins un produit" et "en difficulté", selon la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. Et dans certaines régions, ce pourcentage explose encore davantage, jusqu’à 75%.
Pourtant, le gouvernement se veut rassurant depuis le début de la crise.
Lors de son allocution télévisée mercredi soir, dans la nouvelle émission politique de France 2, L’Evènement, le président Emmanuel Macron assurait même un retour à la normale "dans le courant de la semaine qui vient".
Pénurie de carburant : des signes d’amélioration en fin de semaine ?
Vendredi, la Première ministre Elizabeth Borne notait pour sa part des “signes d’amélioration” dans les dépôts, grâce, notamment, à la libération des stocks stratégiques et de plusieurs réquisitions. Mais qu’en est-il vraiment ? Et surtout, comment la situation risque t-elle d’évoluer dans les prochains jours, alors que la grève vient d’être reconduite et qu’un “mardi noir” de mobilisation se profile ?
Peut-on vraiment espérer un retour à la normale dans les prochains jours, ou devra-t-on patienter encore plusieurs semaines ? Les acteurs du secteur sont loin d’être optimistes. Dans le diaporama qui suit, découvrez leurs prévisions et ce qui vous attend, point par point, pour les jours qui viennent.