Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Il n’y a pas que l’énergie qui coûte cher. Bien sûr, nul n’irait nier - et moins encore en ce moment ! - le poids de l’électricité ou du gaz dans le budget des ménages de France. Mais la hausse des tarifs réglementés d’EDF comme d’Engie ne doit pas devenir l’arbre qui cache toute la forêt. D’autres envolées des prix pèsent parfois beaucoup sur leurs portefeuilles respectifs et ne doivent pas être ignorées. C’est le cas de celle du carburant, contre laquelle le gouvernement tente de lutter par le biais de différentes mesures : indemnité inflation, rehaussement du barème kilométrique de 10%... Or, ces coups de pouce ne suffiront pas à réduire la facture des automobilistes.
En raison de l'inflation et de la guerre en Ukraine, selon les dernières données communiquées ce lundi par le ministère de la Transition écologique, les prix des carburants ont continué de flamber, ces derniers jours. Dans le détail, la semaine dernière, le litre de gazole a bondi de quatre centimes, atteignant 1,7415 euro ! Soit un record historique, qui survient en cette septième semaine consécutive de rebond.
Quant au litre de SP95, il franchit la barre des 1,8 euro, à 1,8133 euro, contre 1,8816 euro celui de SP98 et près de 1,8 euro le litre de SP95-E10. Le litre de gazole est à présent 15% plus cher qu'au moment du déclenchement de la crise des "gilets jaunes", fin octobre 2018, et celui de SP95 est 17,5% plus élevé qu'à la même époque, rapporte Le Figaro.
Ce lundi, le baril s'échangeait à plus de 100 dollars, un niveau bien plus élevé qu'en janvier. Et cette situation devrait perdurer : la hausse des prix durera "quelque temps", a averti le représentant de Bruxelles.
Pour pallier à cette conjoncture qui inquiètent autant les Français que le gouvernement, des solutions existent.
Carburant moins cher : des applications pour économiser
Pour payer moins cher, un certain nombre d’automobilistes font appel aux services d’applications pour mieux identifier les stations-services les moins chères, rapporte Le Parisien,. La liste des applications en question dans notre diaporama.
L’émergence de ces cartes n’est d’ailleurs pas spécialement du goût de tous les producteurs, pour qui la concurrence se fait mécaniquement plus ardue. Cependant, le vrai danger est ailleurs, estime Pierre Chasseray, porte-parole de l’association 40 millions d’automobilistes. Il rappelle combien les centres commerciaux proposant de l’essence peuvent-être dangereux pour "le maillage territorial" Français, la guerre des prix forçant les stations-services traditionnelles à fermer "les unes après les autres". La ruralité, déclare-t-il devant les micros de nos confrères, va "souffrir à nouveau".