Partager :

Vols des bijoux de Kim Kardashian : qui sont les "papys braqueurs" dont le procès s'est ouvert à Paris ?©Behar Anthony/SPUS/ABACAabacapress
Ce lundi 28 avril 2025 s'est ouvert le procès des "papys braqueurs", 10 hommes soupçonnés d'avoir participé au vol des bijoux de la star de téléréalité, Kim Kardashian, à Paris en 2016. Qui sont-ils ?

C'est un cambriolage qui avait fait le tour de l'actualité. Le 2 octobre 2016, alors que Kim Kardashian, la star mondiale de la téléréalité, se trouve à Paris à l'occasion de la Semaine de la mode, elle est victime d'un vol sous la menace d'une arme dans l'hôtel particulier dans lequel elle séjourne. Les malfrats lui ont alors dérobé plusieurs bijoux dont le montant total est estimé à 10 millions de dollars.

Kim Kardashian ligotée et menacée : la star raconte sa nuit d'horreur

Ligotée aux poignets et aux jambes, la star du clan Kardashian a réussi à se libérer de ses liens après que les malfrats se soient échappés. Traumatisée, la star est repartie très rapidement pour les États-Unis. À New York, elle a finalement été auditionnée par une juge d'instruction française. "Je suis venue en France pour la Fashion Week à Paris, je crois que je suis restée cinq jours", a-t-elle commencé par raconter. Alors que sa soeur, ses assistantes et son garde du corps sont en boîte de nuit, la star préfère rentrer à son hôtel particulier. "Je suis montée, j'ai enlevé ma robe, j'ai mis un peignoir et je suis allée dans mon lit pour regarder la télé sur mon ordinateur".

Dans la nuit, deux hommes "en tenue de police, aux prises avec un autre homme, le concierge", rentrent et la menace alors afin de récupérer ses bijoux. "Les deux gars, en anglais mais avec un accent français, ont dit 'ring, ring', en montrant leurs doigts", poursuit Kim Kardashian. "Je me suis figée, j'ai dit 'what, what ?'. Le concierge m'a dit, en anglais, 'ils veulent votre bague', a-t-elle ajouté. Portée jusqu'à la salle de bains, Kim Kardashian a alors vu ses assaillants partir "en courant" avec l'argent liquide et les bijoux.

Qui sont les "papys braqueurs" de Kim Kardashian ?

Ce lundi 28 avril 2025 s'est ouvert le procès de ceux qui ont été surnommés "les papys braqueurs" du fait de leurs âges avancés. Neuf ans après le cambriolage de Kim Kardashian, 12 accusés vont être jugés devant la cour d'assises. Ces derniers sont tous poursuivis pour "vol en bande organisée avec arme, arrestation, enlèvement et séquestration ou détention arbitraire de plusieurs personnes, et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime, au préjudice de Kim Kardashian et d'autres personnes".

Parmi les 12 accusés, deux d'entre eux ne seront pas jugés, Marceau B.-G. étant décédé en mars 2025 et Pierre B. étant déclaré inapte à cause de son état de santé. Ce sont donc 10 autres hommes qui seront jugés jusqu'au 23 mai 2025. Kim Kardashian devrait, elle, être présente pour son audition le 13 mai prochain.

Comme l'a mentionné 20 Minutes, les accusés sont désormais plus "papys" que "braqueurs". En effet, six d'entre eux sont sexagénaires ou septuagénaires. Aomar A. K., considéré comme le cerveau de ce casse, possède un appareil auditif et marche avec une canne, rapporte Le Parisien. Didier D., soupçonné d'avoir été l'un des hommes présents dans l'hôtel particulier de Kim Kardashian, est "en plein traitement en chimiothérapie". Une équipe de malfrats dont "le temps a fait son oeuvre", rapporte le président de la cour d'assises de Paris, Davivd De Pas et de poursuivre plus tard : "La cour a fait le choix d’accorder une certaine souplesse au regard des pathologies graves". La majorité des accusés nient les faits qui leur sont reprochés.

Qui sont les papys braqueurs de Kim Kardashian ?© abacapress

Les regrets d'un accusé

Yunice A., qui a publié un livre intitulé J'ai séquestré Kim Kardashian en 2021, est le seul à reconnaître le braquage tout en niant les faits d'enlèvement et la séquestration. "Je suis conscient du traumatisme qu’on a pu provoquer et je m’en excuse. Je ne savais pas qui était Kim Kardashian, il n’y avait rien de personnel", avait-il raconté au Dauphiné et d'ajouter : "Dès que je suis arrivé sur place, j’ai regretté d’être venu, les choses ne correspondaient pas à ce qu’on m’avait présenté mais je ne pouvais pas les abandonner". Les suspects encourent pour la plupart la réclusion criminelle à perpétuité.