
Le passé de l'homme intrigue les enquêteurs.
Sur l'autoroute A13, un nouveau venu a fait son apparition : un radar noir, discret et intrigant. Mais contrairement aux classiques cabines qui traquent vos éventuels excès de vitesse, ce dispositif a une toute autre mission. Son rôle ? Contrôler le respect des voies de covoiturage. Baptisé Pryntec, ce radar analyse le nombre de passagers à bord des véhicules empruntant ces voies réservées, selon le magazine spécialisé AutoPlus.
Cette mesure fait partie d'un plan plus large visant à favoriser le covoiturage, notamment sur certains axes stratégiques comme l'A1 (Lille-Paris), l'A13 (Rouen-Paris) et le boulevard périphérique parisien. Le dispositif existe déjà dans certaines villes comme Lyon, Nantes, Strasbourg, Grenoble ou encore Rennes. Les automobilistes qui empruntent ces voies réservées seuls seront donc repérés… Et verbalisés.
Le radar Pryntec fonctionne grâce à un système de caméras thermiques et d'intelligence artificielle capable de différencier un passager humain d'un simple sac posé sur le siège… Et ce, même si vous êtes équipé de vitres teintées. Une fois l'image analysée, si une infraction est suspectée, un agent assermenté vérifie avant qu'une amende soit envoyée. D’après un communiqué partagé par la société, il reviendra à l’agent de confirmer l’infraction et la sanction associée : une amende de 135 euros. Le taux de fausse détection serait “inférieur à 1 %”, selon l’entreprise.
Expérimenté dès le 3 mars 2025, ce radar a pour l’heure vocation à sensibiliser les automobilistes et ajuster le fonctionnement du dispositif. Cette période de pédagogie prendra fin le 1er mai, date à partir de laquelle les contrevenants s’exposeront à une amende de 135 euros.
Finies les cabines gris clair aux bandes jaunes et noires bien visibles. Le radar Pryntec est de couleur noire et de forme rectangulaire, se fondant discrètement dans le paysage routier. Son positionnement est stratégique : il est installé à hauteur du pare-brise pour capter une vue précise de l'habitacle.
Depuis l'annonce de la mise en place de ces radars de covoiturage, certains conducteurs réfléchissent à comment contourner la règle. Poupées gonflables, mannequins sur le siège passager… Dans un reportage du Figaro, certains petits malins espèrent berner les caméras. Mauvaise nouvelle pour eux : la technologie employée ne laisse pas de place à la tricherie ! Le radar ne détecte pas seulement les silhouettes, mais aussi la chaleur corporelle dégagée à l’intérieur du véhicule.
Avec cette nouvelle mesure, les pouvoirs publics espèrent fluidifier la circulation et inciter au covoiturage, notamment dans les zones urbaines congestionnées. Reste à voir si ces radars seront bien acceptés par les automobilistes, ou s'ils deviendront une nouvelle source de frustration sur la route.
Dès le 1er mai, assurez-vous d'avoir un véritable passager à bord avant d'emprunter ces voies réservées. Sans quoi, votre trajet risque de coûter un peu plus cher que prévu.