De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L'idée vient de Julien Borowczyk, député de la majorité présidentielle. Pour cet élu de la Loire, les automobilistes devraient bénéficier d'un tarif moins important en cas de travaux sur l'autoroute qu'ils empruntent.
C'est lors d'un entretien accordé à Money Vox que Julien Borowczyk a expliqué sa démarche. Selon lui, il n'est pas acceptable que les clients de la société propriétaire de l'autoroute payent si cher lorsque des portions entières de la voie sont obstruées par des des plots et autres panneaux de signalisations. Ces chantiers provoquant évidemment des ralentissements.
Pour illustrer le problème qu'il dénonce, Julien Borowczyk fait même une comparaison avec sa profession : "Je suis médecin, si je n'ai ni stéthoscope, ni ordonnancier, est-il normal de faire payer 25 euros la consultation ?".
Baisser le tarif du péage quand l'autoroute est en travaux
D'après le député, le tarif imposé au péage à l'automobiliste doit tout simplement baisser car le service promis n'est plus tout à fait rendu. "Le choix des automobilistes d'utiliser les voies rapides payantes est bien souvent motivé par la durée du trajet qui est plus courte. Si la vitesse baisse, que la durée augmente, le prix doit changer", justifie l'élu En Marche. Le tarif au kilomètre devrait donc tenir compte de la présence de travaux ou non sur le trajet des automobilistes.
Pour le moment, le parlementaire dit n'avoir "eu aucun échange, ni aucun retour" avec les concessionnaires d'autoroutes. Le texte de loi est lui en "pourparlers" au sein du groupe LREM et son investigateur espère "une annnonce avant les vacances d'été"
Julien Borowczyk lui ne compte pas s'arrêter là et fait même une autre proposition. Il désire en effet "que les concessionnaires remboursent à l'Etat les interventions des gendarmes sur les autoroutes", nous apprend le magazine Capital. D'après lui, les forces de l'ordre assurant la sécurité sur des voies appartenant aux concessionnaires d'autoroutes, il revient à elles "d'en assumer le coût".