Les arrêts de travail sont en constante augmentation depuis 2019, en grande partie en raison de la crise sanitaire. Bien qu'une légère diminution ait été observée en 2023, leur coût continue d'augmenter. Le point.
Ouvrez l’œil et soyez attentifs. L’attente interminable au feu rouge, c’est bientôt terminé ! C’est en tout cas que ce souhaite le constructeur Audi, qui compte sur la nouvelle technologie qu’il vient de mettre au point pour y arriver, rapporte RTL.
Très utile pour éviter l'attente aux feux rouges, elle sera testée dans un premier temps en Allemagne, à Ingolstadt, puis dans le reste du pays, avant d'être généralisée dans l’ensemble de l’Europe.
Ce nouveau dispositif, permet aux voitures d’être connectées en permanence avec les feux via la 4G. Un compte à rebours s’affiche ensuite dans votre champ de vision, par exemple sur votre pare-brise, et vous indique le nombre de secondes restantes avant que le feu ne passe au vert. Une manière d’adapter à la fois sa conduite et sa vitesse. C’est en tout cas ce que promet le constructeur automobile allemand.
La suppression des feux tricolores : plus ou moins d’accidents ?
Pour responsabiliser ses automobiliste, la ville de Philadelphie a elle opté pour une autre stratégie : le retrait des feux tricolores. Depuis, on constate d'ailleurs que le nombre d’accidents a diminué de 25%. Selon Christophe Damas, chercheur au Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement interrogé par France Info, 10 000 accrochages ont lieu chaque année à des feux tricolores. Une raison valable pour en diminuer le nombre ? C’est en tout cas ce que certaines villes françaises ont décidé de faire.
Feux tricolores : ces villes françaises qui n'en veulent plus
A Bordeaux, environ une centaine de feux ont été supprimés, avec des effets bénéfiques sur la sécurité routière, relate Fabrice Magnier, chargé de la gestion du trafic de la métropole bordelaise, dans un reportage de TF1. "On devient responsable de ses actes, tandis qu’avec des feux, on est plutôt assistés", révèle-t-il au volant de son véhicule. "On veut rendre la crédibilité des aménagements", affirme-t-il. Il précise par ailleurs que "l’énervement conduit au non-respect des feux".
Paris s’est également lancée dans l’expérience, où les feux ont été retirés au profit des "zones 30" depuis plusieurs mois. Selon la mairie du 14 e arrondissement, le but est d’inciter les automobilistes à être plus vigilants et réduire les accidents, détaille ce reportage de TF1.
Mais certains piétons estiment cette mesure dangereuse. "Maintenant qu'il n'y a plus de feux, les voitures ne s'arrêtent plus complètement donc c'est au ralenti, on ne sait pas si on peut y aller", explique Catherine, une piétonne malvoyante, à BFMTV. "Maintenant, je suis obligé d'attendre une aide-ménagère, un passant, d'avoir de la famille qui m'accompagne. Ça entrave la liberté de circulation, tout simplement", confie Thierry, habitant du quartier, également malvoyant.
Si le but des feux tricolores est d’assurer la sécurité de l’ensemble des usagers de la voirie, depuis quelques années, la tendance s’est inversée. Les intersections où les feux de circulation ont été retirés, ont été réaménagées, au profit de dos-d’âne, cédez-le-passage ou de ronds-points.
Diminuer le nombre de feux tricolores, un moyen de réduire la pollution ?
Ford a également mené une expérience similaire, précise RTL. Les voitures seraient en capacité de zapper l’arrêt aux intersections et d’adapter leur vitesse. La condition indispensable au bon fonctionnement du dispositif n'est autre que la communication entre les véhicules afin d’éviter les accidents.
Si les constructeurs automobiles expérimentent de plus en plus des dispositifs permettant de vous avertir de la présence d'un feu et de son passage au vert, c’est parce que chaque conducteur passerait en moyenne six mois de sa vie à un feu rouge, indique RTL. Un temps considérable !
Même si "ce n'est pas venu tout de suite au début de l'expérimentation", une diminution "de la vitesse des automobilistes, du bruit et de la pollution" a été constatée, affirme Carine Petit, maire PS du 14è arrondissement de Paris, à BFMTV. Une façon de réduire les bouchons et la pollution engendrée par l’attente des automobilistes.