Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Assurances obsèques, assurances décès... Des millions de Français ont adopté ces dispositifs, qui offrent à l'assuré la possibilité de mettre sa famille à l'abri du besoin en cas de décès. L'assurance obsèques permet de couvrir les frais de l'enterrement, et l'assurance décès dispense à une famille un petit pécule après la mort d'un proche.
Ainsi, ce sont 4,5 millions de Français qui auraient souscrit une assurance obsèques en 2017, un chiffre en augmentation de 4 % par rapport à 2016, selon la Fédération française de l’assurance.
Le site 60 millions de consommateurs met toutefois en garde. Certains de ces dipositifs seraient de véritables pièges et s'apparenteraient presque à des arnaques.
Assurance-vie : remboursements tardifs ou insuffisants, pièces justificatives à rallonge...
Plusieurs de ces contrats se révéleraient en effet bien éloignés des promesses faites aux assurés. Certaines assurance obsèques demandent ainsi des pièces justificatives à rallonge : certificat de décès, carte d’identité, facture de la société de pompes funèbres, tout est fait pour empêcher le remboursement des frais. De plus, le remboursement intervient parfois assez tard, le laps de temps pouvant aller de 48 heures à un mois.
Lorsque le remboursement intervient, il peut également s'avérer inférieur aux frais versés par l'assuré. Un souscripteur de 62 ans versera ainsi en moyenne près de 5 400 euros, alors que le bénéficiaire ne pourra compter que sur 4 000 euros.
L'assurance décès comporte quelques autres désavantages mineurs. Elle exclut par exemple des pratiques considérées comme "à risque", telles que l’usage de drogues, la participation à des émeutes, la pratique de certains sports, ainsi que le suicide.
De plus, si le décès n’est pas survenu avant la fin du contrat (soit dix, quinze ou vingt ans), tout l’argent versé est perdu ! Il est toutefois possible pour l'assuré de souscrire à une garantie "vie entière", mais à un coût beaucoup plus élevé.