Pendant la période des fêtes de fin d’année, une nouvelle méthode de fraude particulièrement sournoise émerge : des faux conseillers bancaires qui utilisent WhatsApp pour tromper les Français.
En vogue, les assurances décès ont pour objectif de protéger financièrement des proches par le versement d'un capital ou d'une rente en cas de décès du souscripteur. Sur ce juteux marché, le pire côtoie le meilleur. Voici les principaux points à vérifier avant de souscrire :
- Assurance vie ou assurance décès ?
Contrairement aux produits de capitalisation, qui jouent un rôle de cagnotte, les assurances décès ne se déclenchent que si l’aléa couvert, la mort du souscripteur, intervient. Ce sont des produits de prévoyance. Si l’assuré est vivant quand le contrat d’assurance s’achève, les cotisations versées ne sont pas restituées. Elles sont perdues.
Certains contrats (vie entière) proposent encore 2 contrats combinés (épargne + prévoyance) de manière à ce qu’une fraction des cotisations encaissées ne se volatilise pas. Vous payez donc pour 2 garanties alors qu’une seule jouera puisque vous ne pouvez pas être à la fois vivant et mort.
Conseil : Ces polices sont souvent opaques et parfois affublées de frais précomptés. Aussi, est-il souvent préférable de contracter 2 contrats séparés plutôt qu’une "mixte".
- Quels sont les risques couverts et quelles sont les exclusions ?
Le plus souvent les assurances temporaires sont vendues avec un crédit ou afin de garantir une rente éducation à des enfants. Dans ce cas, si l’assuré décède, une rente sera versée aux bénéficiaires jusqu’à un âge déterminé au départ. Le choix des bénéficiaires peut être changé à tout moment après un simple contact avec l’assureur. Pour leur part, les formules "vie entière" courent jusqu’au décès de l'assuré et débouchent sur le versement d'un capital ou d'une rente.
Conseil : inventoriez soigneusement les risques couverts par la police avant de vous décider.
Les contrats basiques ne couvrent que les décès accidentels, les plus larges dits "toutes causes", incluant la maladie. Renseignez-vous sur les exclusions (suicide, sport à risque, etc.), nombreuses, notamment la première année. Enfin, documentez-vous sur les délais de carence importants (délai entre le jour du sinistre et le premier jour d'indemnisation) appliqués par votre assureur.
- Garanties complémentaires ou pas ?
Les contrats décès peuvent être complétés par des garanties couvrant un risque particulier : incapacité de travail, invalidité, perte d'emploi, etc.
Conseil : méfiez vous de l’effet mille-feuilles si vous contractez des garanties complémentaires car plus les couvertures sont nombreuses et moins il est facile de savoir à quoi servent les primes. A propos de primes, renseignez-vous sur leurs modalités de révision, ne perdez pas de vue qu’après 50 ans la prévoyance coûte cher et méfiez-vous des options inutiles. En revanche, assurez-vous que le contrat coiffe la "perte totale et irréversible d'autonomie" (PTIA). En ce cas, le capital décès prévu peut être versé à l’assuré de son vivant.
Attention : le PTIA concerne les cas d’incapacité lourde, ceux où l’assuré à besoin d’une aide pour effectuer les actes ordinaires de la vie tels que s’habiller, se laver, se nourrir, se déplacer, etc.