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Ne pas confondre : contrairement à l’assurance "en cas de vie", qui permet au souscripteur de se constituer un capital bénéficiant d’une fiscalité avantageuse au fil des ans, l’assurance décès est destinée à offrir une protection financière à votre famille en cas de décès. La première est donc un produit d’épargne, la seconde un produit de prévoyance.Conseil : avant de souscrire, renseignez-vous auprès de votre entreprise pour savoir si elle a mis en place un contrat de ce type au profit de ses salariés. Si ce n’est pas le cas, comment sélectionner le bon contrat ?
En commençant par estimer le montant du capital garanti dont vos proches auront besoin si un malheur arrive et en pistant les conditions restrictives qui peuvent figurer dans le contrat. Les exclusions les plus fréquentes concernent l'invalidité ou le décès suite à un suicide, une guerre, une explosion, la pratique d'un sport ou d'une activité à risques ou encore une maladie contractée avant la signature du contrat.
Les pièges cachés des contrats
Méfiez-vous des contrats subordonnant le versement à un accident dû à une "cause extérieure". Par cause extérieure, il faut, par exemple, entendre un accident de la circulation. En revanche, si vous êtes victime d’une embolie cérébrale, considérée comme une "cause intérieure", vos proches ne toucheront rien.
L’existence d’un délai de carence doit aussi être vérifiée. En clair, il signifie que les garanties ne prennent pas effet lors de la souscription, mais à l’issue d’un certain temps, défini dans le contrat. Vous avez naturellement intérêt à choisir, une formule vous garantissant contre toutes les causes de décès et dont la couverture est immédiate.
Côté cotisations, plus vous êtes jeune et moins vos cotisations seront élevées puisque la probabilité d’être victime d’un infarctus est moins élevée à 20 ans qu’à 69. Vous avez donc intérêt à vous assurer jeune. Si vous décidez de vous assurer pour un montant de 200.000 euros, votre cotisation représentera environ 0,35% du capital à 30 ans, 0,64% à 50 ans et 0,99% à 69 ans.
Modalités de versement du capital
Attention : la souscription des contrats décès est souvent impossible après 70 ans. Au-delà de 50 ans, vous serez certainement tenu de remplir un questionnaire santé ou de subir un examen médical si vous couvrez votre famille avec un capital supérieur à 100.000 euros.
Les assurances décès peuvent être souscrites à titre temporaire comme pendant la durée d’un crédit, dont elles garantissent le remboursement en cas de sinistre ou durant une vie entière. Ne perdez pas de vue que ce type de contrats est dit "à fonds perdu". Cela signifie que les cotisations auront été versées pour rien si le risque (décès, invalidité, etc.) n’intervient pas durant la période de validité du contrat. Aussi, vérifiez sa date d’expiration.
En souscrivant, vous devrez préciser si vous souhaitez que vos proches reçoivent le capital assuré en une fois, sous la forme d’un versement mensuel ou d’une rente viagère. Le choix des bénéficiaires désignés est libre : proches, concubin ou Pacs, etc. Vous pouvez modifier ce choix lorsque vous le souhaitez en prévenant votre assureur par courrier. Les fonds transmis sous forme de capital ou de rente ne sont pas assujettis aux droits de mutation, un abattement de 152.500 euros s'appliquant par bénéficiaire.
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