Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
Les choix à faire avant de vivre de ses rentes
Si l’image du banquier ventripotent est passée de mode, l’idée de vivre sans travailler grâce aux revenus de son patrimoine continue à séduire pas mal de monde.
Evidemment, en disposant de moyens limités au départ, le futur rentier ne disposera pas de quoi sillonner la planète en jet ! Mais, 100.000 euros placés à 2% permettront, par exemple de se procurer une rente de 1000 euros/mois durant 10 ans.
Lorsque l’on veut être rentier, il faut se poser des questions de base : savoir de quelle somme on a besoin pour vivre ; l’âge où l’on souhaite quitter la vie active ; et si on mise uniquement de vivre avec le revenu de son capital ou que l’on accepte de l’écorner.
Une fois les réponses trouvées, reste à trouver des placements adaptés au niveau de risque que l’on est prêt à accepter.
Où placer ses économies ?
La baisse des taux fait l’affaire des emprunteurs, pas celle des épargnants à qui l’épargne financière placée sur des supports obligataires ne rapporte pas grand-chose. Par ailleurs, un maintien des taux à des niveaux proches de zéro pèse sur la valorisation des titres de dette.
C’est donc sur d’autres actifs qu’il faut placer l’épargne destinée à se transformer en rente. Le premier poste à privilégier est la pierre tant parce qu’elle permet de réduire les charges (pas de loyers à payer) dans le cas d’une résidence principale. Et parce l’immobilier locatif permet de cumuler plus-value et rendement.
Les taux d’intérêt immobiliers sont au plus bas. En acquérant un bien, on constitue un capital qui peut rapporter 5 à 6% de rendement brut dans une ville moyenne et une espérance de plus-value annuelle de 1 à 2%.
L’investissement immobilier : une valeur sûre ?
Avec un placement immobilier dans une métropole, le rendement diminue, puisque les prix d’achat sont plus élevés. La perspective de plus value compense ce manque à gagner locatif. Il faut attendre 22 ans pour échapper à la taxation de la plus value au titre de l’impôt sur le revenu (30 ans pour les prélèvements sociaux).
Si le bien est revendu, le capital peut être placé sur un support financier, puis converti en rente. Plus l’assuré est âgé et plus le taux de cette rente sera élevé. Dans certains cas, il peut dépasser celui d’un placement financier.
Investir dans des actions ?
A conditions d’être sélectif, les actions constituent un placement pour un horizon de rente à moyen-long terme. La donne est la plus favorable quand elles sont détenues à travers un PEA ou un contrat d’assurance vie multi supports. Un effort d’épargne régulier est payant : il suffit de placer 230 euros à 3% sur 25 ans pour se constituer un capital de 100.000 euros.
Les épargnants à la recherche d’une rente immédiate peuvent se tourner vers les Sicav à revenus qui redistribuent les coupons qu’elles encaissent, généralement tous les trimestres. Bémol de taille, l’actif de ces Sicav est majoritairement investi en obligations. La rente servie sera donc modeste. De mauvaises nouvelles peuvent en outre être au rendez-vous : entre novembre 2017 et novembre 2018, les OPCVM obligataires ont perdu 1,3% de leur valeur sur 12 mois.
Acheter un parking : l’idéal ?
Autre placement adapté aux rentiers, les parkings. Ils constituent un placement intéressant à condition d’être situés en centre-ville et de disposer d’une place accessible et située dans les niveaux supérieurs.
Le rendement d’un emplacement acheté environ 10.000 euros en province et 50.000 euros à Paris est d’environ 6 à 8% brut/an. Aucun frais de copropriété n’est à prévoir. La location s’effectue via un simple contrat civil et, cerise sur le gâteau, elle échappe à l’encadrement des loyers.