Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Le 20 avril 2023, la Banque de France publie un nouveau rapport sur les "moyens de paiement et la monnaie fiduciaire". L’objectif de l’étude est de connaître les habitudes des Français concernant les transactions financières. Quel est le moyen de paiement le plus utilisé ? A contrario de l’opinion publique, l’espèce arrive en première position. Les billets liquides et monnaies représentent 50% des transactions en 2022. Plus encore, sur l’ensemble de la zone euro, ce chiffre s’élève à 59%.
Un grand nombre de Français choisissent donc de retirer régulièrement de l’argent au distributeur de billets. Mais Midi Libre nous informe du coût de ces transactions appliqué par les banques. En effet, depuis quelques années, les clients se voient facturer les "retraits déplacés", c’est-à-dire ceux effectués dans des banques concurrentes. Quelles sont les enseignes concernées ?
Les banques à éviter pour un retrait d’espèces
La plupart des banques comme Le Crédit Lyonnais (LCL) ou La Banque Nationale de Paris Paribas (BNP Paribas) facture les "retraits déplacés". En effet, si vous en effectuez plus de trois dans une institution concurrente, votre banque va vous facturer d’un euro à la fin du mois. Certains ont même augmenté ce coût. La Banque Populaire Occitane facture désormais un euro et trente centimes.
Selon le comparateur Panorabanques repris par Midi Libre, les frais de retraits dans les banques ont augmenté de près de 48% entre 2021 et 2023. Les seules n’appliquant pas cette hausse pour l’instant sont les banques en ligne. Néanmoins, certains établissements ont décidé de proposer des distributeurs en commun permettant de limiter les coûts pour les clients. En effet, BNP Paribas, CIC et Société Générale ont créé les distributeurs Cash Services.