Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Un couac d'ampleur... Chaque année, au mois d'avril, le ministère de l'Économie envoie à 20% des ménages les plus modestes un chèque énergie qui permet de payer une partie des factures de gaz et d'électricité.
Les associations de défense des consommateurs sont montées au créneau
Comment sont déterminées les personnes éligibles ? C'est le ministère s'en charge. Il croise les fichiers de l'impôt sur le revenu et de la taxe d'habitation. Et cette année, il s'est un peu emmêlé les pinceaux avec la suppression de la taxe d'habitation. Avec cette dernière et un million de bénéficiaires sont sortis de la liste, sur un total de 5,6 millions...
Face à cette erreur, les associations de défense de consommateurs sont montées au créneau pour alerter sur le risque que près d’un million de bénéficiaires, de ne pas recevoir cette aide. Et ce alors que les prix de l’énergie ont augmenté pour l’électricité le 1er février 2024 et devraient augmenter pour le gaz le 1er juillet 2024.
En effet, l'électricité coûte entre 8,6 % et 9,8 % plus cher depuis le 1er février. Les prix du gaz vont augmenter de 5,5 % à 10,4 % le 1er juillet.
Pour vérifier si l'on est éligible, il faut se rendre sur le site chequeenergie.gouv.fr et utiliser le simulateur. Si vous ne recevez pas de chèque énergie en mai, vous pourrez dès lors faire une réclamation.
Le gouvernement, qui a reconnu le problème, se veut toutefois rassurant, il affirme qu’il « n’y aura aucun perdant » et que tous les bénéficiaires « y auront droit ». Mais il faudra se montrer proactif
Pour rappel : la campagne d'envoi du chèque énergie aura lieu au printemps et devrait s'achever à la fin du mois de mai 2024. Les envois ont lieu par vagues successives en fonction de votre département de résidence. Côté montant, il devrait varier, comme en 2023, de 48 € à 277 € en fonction des revenus déclarés, avec une moyenne d’environ 150 € selon les données du ministère de l’Économie.