Nouveau sabotage : Internet ralenti dans six départementsIstock
De source policière, six départements ont été ciblés par un sabotage du réseau de fibre optique internet cette nuit. Ce nouvel acte de malveillance après celui de vendredi contre la SNCF a entraîné plus de ralentissements que de coupures, mais est un nouveau signe que la France délibérément visée pour perturber les Jeux Olympiques.
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La source policière qui a communiqué les faits à l'AFP parle de "sabotages nocturnes". En effet, après la fibre optique du réseau SNCF incendiée à différents endroits vendredi, action qui a semé le chaos dans les grandes gares TGV françaises, c'est celle du réseau internet (mais aussi de téléphonie mobile et fixe) des particuliers et entreprises  qui a subi une attaque dans la nuit de dimanche à lundi dans six départements. Sont concernés : l’Aude, les Bouches-du-Rhône, la Drôme, l’Hérault, la Meuse, et l’Oise.

Une disparité géographique qui suppose une nouvelle fois une opération coordonnée. Si tout est revenu à la normale ou presque sur le rail, grâce aux interventions de centaines d'agents tout le week-end, il faudra attendre de nouvelles annonces dans la journée pour en savoir plus sur le rétablissement de la connexion internet. La secrétaire d'état au numérique Marina Ferrari a immédiatement réagi ce matin sur son compte X.

La capitale épargnée, le Village Olympique aussi

Paris, l'Ile-de-France et le Village Olympique n'ont pas été touchés par ces attaques. Il faut dire que la sécurité y est particulièrement renforcée, d'autant plus après les évènements de la semaine dernière. Les opérateurs les plus impactés, seraient SFR et Free, qui s'est fendu d'un communiqué sur X là encore.

Vidéo du jour

Orange aurait aussi subi des perturbations d'après Numerama, des informations qui nous proviennent du Huffington Post qui a consulté le site Downdetector, qui alerte en temps réel des signalements de pannes

Un individu interpelé sur un site SNCF normand

Toujours selon une source policière reprise par l'AFP et citée par nos confrères du Figaro, un individu a été interpelé dimanche 28 juillet par la police sur une site SNCF à Oissel, en Seine-Maritime (76).

Identifié comme appartenant à l'ultragauche, son véhicule contenait "des clés d'accès à des locaux techniques de la SNCF, des pinces coupantes et un jeu de clés universelles." Le quotidien précise même que cet homme était en possession du livre de Romain HuëtLe vertige de l'émeute: de la Zad aux Gilets jaunes (éditions PUF). Aucune précision n'a été donnée sur son identité, son âge, ou ses motivations.

Où en est l'enquête sur le sabotage à la SNCF ?

L'homme a immédiatement été placé en garde-à-vue à Rouen. Ce qui va peut-être faire avancer l'enquête démarrée vendredi à l'initiative du parquet de Paris.

Ce matin, sur France 2, le ministre de l'Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, a déclaré que les forces de l'ordre avaient "identifié un certain nombre de profils qui auraient pu commettre les sabotages commis (sic) dans la nuit de jeudi à vendredi contre des lignes TGV de la SNCF", insistant sur "le mode traditionnel d'action de l'ultragauche. La question est de savoir s'ils ont été manipulés ou est-ce que c'est pour leur propre compte" a-t-il précisé.