De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La source policière qui a communiqué les faits à l'AFP parle de "sabotages nocturnes". En effet, après la fibre optique du réseau SNCF incendiée à différents endroits vendredi, action qui a semé le chaos dans les grandes gares TGV françaises, c'est celle du réseau internet (mais aussi de téléphonie mobile et fixe) des particuliers et entreprises qui a subi une attaque dans la nuit de dimanche à lundi dans six départements. Sont concernés : l’Aude, les Bouches-du-Rhône, la Drôme, l’Hérault, la Meuse, et l’Oise.
Une disparité géographique qui suppose une nouvelle fois une opération coordonnée. Si tout est revenu à la normale ou presque sur le rail, grâce aux interventions de centaines d'agents tout le week-end, il faudra attendre de nouvelles annonces dans la journée pour en savoir plus sur le rétablissement de la connexion internet. La secrétaire d'état au numérique Marina Ferrari a immédiatement réagi ce matin sur son compte X.
Des dégradations commises dans plusieurs départements cette nuit ont affecté nos opérateurs de télécommunications.Elles ont des conséquences, localisées, sur laccès à la fibre, la téléphonie fixe et la téléphonie mobile.Sous ma supervision, le centre pour les communications
— Marina Ferrari (@Marina_Ferrari) July 29, 2024
La capitale épargnée, le Village Olympique aussi
Paris, l'Ile-de-France et le Village Olympique n'ont pas été touchés par ces attaques. Il faut dire que la sécurité y est particulièrement renforcée, d'autant plus après les évènements de la semaine dernière. Les opérateurs les plus impactés, seraient SFR et Free, qui s'est fendu d'un communiqué sur X là encore.
Depuis 2h15 ce matin notre réseau national subit un ralentissement significatif.Tous nos services sont assurés avec parfois des dégradations de qualité de services. Nos techniciens sont pleinement mobilisés. Nous vous tenons informés de l'évolution de la situation.
— Free Pro (@FreePro) July 29, 2024
Orange aurait aussi subi des perturbations d'après Numerama, des informations qui nous proviennent du Huffington Post qui a consulté le site Downdetector, qui alerte en temps réel des signalements de pannes.
Un individu interpelé sur un site SNCF normand
Toujours selon une source policière reprise par l'AFP et citée par nos confrères du Figaro, un individu a été interpelé dimanche 28 juillet par la police sur une site SNCF à Oissel, en Seine-Maritime (76).
Identifié comme appartenant à l'ultragauche, son véhicule contenait "des clés d'accès à des locaux techniques de la SNCF, des pinces coupantes et un jeu de clés universelles." Le quotidien précise même que cet homme était en possession du livre de Romain Huët, Le vertige de l'émeute: de la Zad aux Gilets jaunes (éditions PUF). Aucune précision n'a été donnée sur son identité, son âge, ou ses motivations.
Où en est l'enquête sur le sabotage à la SNCF ?
L'homme a immédiatement été placé en garde-à-vue à Rouen. Ce qui va peut-être faire avancer l'enquête démarrée vendredi à l'initiative du parquet de Paris.
Ce matin, sur France 2, le ministre de l'Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, a déclaré que les forces de l'ordre avaient "identifié un certain nombre de profils qui auraient pu commettre les sabotages commis (sic) dans la nuit de jeudi à vendredi contre des lignes TGV de la SNCF", insistant sur "le mode traditionnel d'action de l'ultragauche. La question est de savoir s'ils ont été manipulés ou est-ce que c'est pour leur propre compte" a-t-il précisé.