Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Internet n'est pas sans danger pour la santé mentale de nos loulous. Pornographie et violence sont à porter de main de la prunelle de nos yeux et le gouvernement se mobilise pour les protéger.
Comment marche cette nouvelle loi ?
La nouvelle loi exige des fabricants d'intégrer un contrôle parental par défaut dans les appareils électroniques vendus depuis le 13 juillet.
Ce dispositif vise à protéger les mineurs en bloquant l'accès à des contenus inappropriés et en sensibilisant les parents.
Il concerne tous les appareils connectés de communication tels que les smartphones, tablettes, ordinateurs, consoles de jeux, montres connectées, etc.
Les anciens appareils ne sont pas concernés par cette nouvelle loi, mais les appareils reconditionnés et vendus depuis le 13 juillet sont quant à eux concernés.
Selon le Service Public, "les obligations relatives au contrôle parental, effectives à partir du 13 juillet 2024, marquent une étape dans la protection des mineurs et sont présentées comme un outil supplémentaire à la disposition des parents, même si elles ne doivent pas se substituer à leur vigilance."
Quels sont concrètement les dangers d’internet pour nos jeunes ?
Internet : un safespace ?
Selon l’ARCOM, environ 2,3 millions de mineurs en France visitent des sites pornographiques chaque mois.
De plus, les jeunes déclarent que la pornographie a eu des effets négatifs sur leur sexualité, en leur créant des complexes, comme indiqué par le site du Ministère des Solidarités et de la Santé.
En France, environ 16 % des enfants âgés de 11 à 15 ans ont déclaré avoir été harcelés en ligne en 2022, ce qui représente une augmentation par rapport aux années précédentes.
Nos enfants peuvent aussi avoir accès à des films interdits au moins de 18 ans très facilement sur les plateformes de streaming sans le contrôle parental. Sans oublier les vidéos odieuses de violence réelle sur les réseaux sociaux ou encore sur Youtube.
Cette loi est donc une bonne nouvelle, si l’attention des parents suit. Soyons vigilants pour nos enfants !