La marge vous permettant de ne pas être flashé sur l’autoroute par les voitures radar serait bien supérieure à 130 km/h. Et c’est la sécurité routière qui le dit.
Philippe Etchebest très inquiet pour le secteur de la restauration
Depuis plusieurs semaines, de nombreux chefs sont montés au créneau dans les médias à cause de la crise sanitaire qui touche la France. Les établissements étant encore fermés, les restaurateurs n'ont d'autre choix que de prendre leur mal en patience. Malheureusement, certains d'entre eux croulent déjà sous les dettes.
Invité à s'exprimer sur le sujet sur LCI, le chef Philippe Etchebest s'est montré très inquiet quant à l'avenir dans le secteur de la restauration : "On est prêt à rouvrir mais attention, pas dans n'importe quelles conditions, pas n'importe comment (...) Il y a plein de points à éclaircir aujourd'hui", a-t-il expliqué et d'ajouter : "C'est un combat qui dure, il y aura de la casse. Il y en a d'ailleurs aujourd'hui. Il y a les faillites financières, mais il y a les faillites morales qui sont extrêmement importantes".
A cause de cette crise économique et sanitaire, deux restaurateurs se sont suicidés : "Il y a déjà eu deux cas de suicide aujourd'hui dans notre profession, ce qui est dramatique (...) J'ai envie de dire que la crise, elle fait des dégâts, mais on n'imagine pas encore ce qu'elle va faire comme dégâts après. Et ils risquent d'être encore plus grands que ça, si on ne fait rien", a-t-il affirmé.
Philippe Etchebest pousse un coup de gueule dans C à vous
Interrogé dans l'émission C à vous le 13 avril dernier, le meilleur ouvrier de France avait déjà confié ses inquiétudes quant au secteur de l'hôtellerie de la restauration. "Dans nos métiers, nous représentons un million d'emplois, dans l'hôtellerie et la restauration, ce qui est énorme ! Au mois de mars, 30% des restaurateurs n'ont pas pu payer leurs salariés. Et au mois d'avril, il n'y en aura plus ! On estime à près 70% des restaurateurs qui ne pourront pas payer leurs salariés", avait-il expliqué et d'ajouter : "Je ne suis pas exempté de ces problèmes-là. J'ai 60 salariés dans mon entreprise et j'ai un restaurant qui est fermé. Tout mon personnel est en chômage partiel. J’ai avancé l’argent, je me suis engagé pour assurer mon personnel et subvenir aux besoins".