SociétéAssurance chômage: ces nouvelles règles pénalisantes pour les seniors
De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
IstockLe préfet de police de Paris Laurent Nunez a détaillé mardi, dans une interview au Parisien, les conditions de circulation lors des JO de Paris-2024 et des Jeux paralympiques. Restrictions dans certaines zones urbaines, QR codes et dérogations rythmeront le quotidien d'une partie de la population francilienne. Les voici.
L'attestation de circulation est de retour. Non, il s'agit pas d'une faille temporelle. Symbole du Covid au plus fort de la crise : l'attestation de circulation sous forme de QR code refait surface. Mais pour des raisons bien différentes fort heureusement !
Quatre périmètres de sécurité
À huit mois des JO de Paris, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a annoncé, mercredi 29 novembre, au Parisien, la mise en place d'une attestation obligatoire pour les automobilistes et piétons pour circuler librement dans Paris. À quelle distance d’une zone d’épreuve pourra-t-on circuler librement ? Où seront les premiers contrôles ? Comment riverains et commerçants pourront-ils obtenir une dérogation ?
Dans un long entretien, Laurent Nuñez a accepté de dévoiler au Parisienses plans et le contour des fameux périmètres. Il y en aura quatre pour chaque site : du périmètre organisateur, le plus restrictif, au périmètre bleu, le plus large . Au plus près du site, "le principe sera l’interdiction de la circulation, et l’exception la dérogation ".
...avec attestation obligatoire
Ce dispositif, censé permettre de renforcer la sécurité, l'un des enjeux majeurs de l'organisation, sera en vigueur dans certaines zones seulement et dans un cadre strict. Concrètement, la place sera laissée aux personnes plutôt qu'aux véhicules motorisés. "Le principe est l'interdiction à la circulation motorisée, et l'exception la dérogation", a martelé le préfet de police dans les colonnes du quotidien. "Il y aura beaucoup de piétons. Il n'est pas question d'y avoir des voitures qui n'ont rien à y faire."
Les dérogations ne seront ainsi pas délivrées à tour de bras. Elles concerneront en particulier les riverains, les commerçants, les véhicules d'urgence et de secours ou encore les taxis et VTC "s'ils y déposent quelqu'un et seulement s'ils ont un justificatif." Voici le detail.
Vidéo du jour
Qui pourra y entrer et comment ?
Dans le détail, autour des sites des épreuves des JO 2024, quatre périmètres de sécurité ont été délimités par les autorités. Il y a d'abord "un périmètre organisateur où ne rentrent que les gens accrédités : athlètes, staff, organisation, journalistes, prestataires de services, etc., ou munis d'un billet". Il y a ensuite le périmètre de protection dénommé "Silt" (issu de la Loi sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme, ndlr). "Pour y entrer, tout le monde est fouillé.
Ce périmètre n'englobe en général pas de riverains, sauf pour la cérémonie d'ouverture et de manière limitée pour quelques sites", a-t-il expliqué. Si vous êtes un riverain et que vous souhaitez inviter des amis, cela sera possible. À une condition : les inscrire sur la plateforme pour obtenir un QR code.
Interdiction de circulation, sauf dérogation, avec QR code
La circulation autour des lieux accueillant les compétitions sera organisée de la façon suivante : "Au plus près du site, le rouge : le principe est l'interdiction de circulation, sauf dérogation, en raison du flux piétonnier important et des risques d'attaque à la voiture-bélier ou de perturbations." Le dernier, le bleu, sera plus large.
"Nous ne voulons laisser entrer en voiture que ceux qui y vivent, travaillent ou veulent se rendre dans un commerce ou un restaurant", a poursuivi Laurent Nuñez, selon qui l'ensemble des restrictions ne seront "activées que sur le temps des compétitions, 2h30 avant le début des épreuves et jusqu'à une heure après."
Toutefois, dans un communiqué publié mercredi, la commission des lois du Sénat s'est "étonnée" d'apprendre l'instauration du dispositif de QR Code "par voie de presse" et "s'interroge sur la base légale de tels dispositifs".
