De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Après le violent épisode de sécheresse de l'été 2022, le gouvernement a lancé en mars 2023 un "plan eau" qui prévoit notamment une meilleure utilisation des eaux "grises", c’est-à-dire des eaux usées domestiques faiblement polluées (eaux issues des douches, des éviers…). D’après Les Echos, moins de 1 % des eaux sont réutilisées aujourd’hui en France. L’objectif du gouvernement est de passer à 10 % d'ici à 2030. Pour cela, les ministères de l'Agriculture, de la Transition écologique et de la Santé doivent s’accorder sur les conditions de réutilisation des eaux usées. Trois textes sont à l’étude.
Utilisation des eaux usées : pour quels usages domestiques ?
Selon Les Echos, le premier texte proposé par le gouvernement va être très prochainement adopté. Il concerne l’assouplissement des horaires et des distances des irrigations pour arroser des espaces verts et des terres agricoles avec des eaux grises.
U n deuxième texte est programmé pour la fin 2023 et concerne les usages domestiques. Selon l’avis à venir de l’Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale (Anses), les Français pourraient utiliser les eaux des gouttières dans leurs chasses d'eau, pour arroser leurs plantes ou laver leurs sols. Un troisième texte est également en préparation mais des questions de santé persistent, rappelle Les Echos.
Utilisation des eaux usées dans l’agroalimentaire : des risques pour la santé ?
Le dernier texte encadrerait les conditions de réutilisation d’eaux usées dans l’agroalimentaire. Mais, selon le ministère de la Santé, les manières actuelles d’analyser les eaux usées ne sont pas suffisantes et ne permettent pas d’identifier les pathogènes pouvant s’y trouver. Le ministère exige donc qu’un tri des eaux usées à réutiliser soit fait, notamment dans le cas de lavage des carcasses de viande.