Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Une démonstration qui tourne au drame. Lors d'une patrouille à bord d'un train, un policier a voulu prouver qu'il maîtrisait encore la technique de la clé d'étranglement, informe Le Point. Il s'est alors exercé sur une de ses collègues qui a fini avec deux vertèbres déplacées. Comment cela a-t-il pu arriver ?
Tout semble être parti d'un débat. En effet, un groupe d'agents des forces de l'ordre ont entamé une discussion autour des différentes façons de neutraliser un individu. Le policier en question aurait critiqué certaines méthodes qui, selon lui, s'apparentent à de "la violence gratuite". Il souhaitait d'ailleurs intégrer l'Unesi (Direction centrale de la Police aux frontières), mais une collègue (la future victime) a estimé qu'il était "trop tendre".
Pour lui prouver l'inverse, le policier a alors décidé de tester une première technique sur elle avec l'aide d'un autre collègue. Tout s'est déroulé sans accroc jusqu'à ce qu'ils expérimentent la clé d'étranglement. "Il m'a serré très fort le cou, m'a mis son genou sur la colonne vertébrale et m'a entraînée au sol", a raconté la policière lors du dépôt de plainte. "Je ne pouvais plus ni respirer ni parler. Je l'entendais me chuchoter des mots dans l'oreille, mais je ne comprenais pas ce qu'il me disait, car je me sentais partir".
L'IGPN saisit l'affaire
La victime a indiqué avoir demandé au policier de relâcher la pression, mais ce dernier aurait, au contraire, resserré sa prise. La policière a également souligné que deux autres agents se sont jetés sur leur collègue afin de le maîtriser. Lors de sa visite chez le médecin, la gardienne de la paix s'est fait diagnostiquer un "traumatisme du rachis cervical", une "discopathie" et une "position asymétrique de l'odontoïde".
C'est une affaire qui tombe mal pour les forces de l'ordre qui font déjà l'objet de nombreuses accusations de violences. Le dossier a d'ores et déjà été saisi par l'IGPN.