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La voix d’un ange parti trop tôt. Le 30 avril 2007, Grégory Lemarchal rendait son dernier souffle à 23 ans. Le jeune artiste s’éteignait brutalement après un combat face à la maladie, la mucoviscidose. Une pathologie rare et génétique qui attaque les voies respiratoires, dont les poumons du chanteur révélé dans Star Academy.
À 20 ans, Grégory Lemarchal est révélé au grand public en intégrant la quatrième saison du concours animé par Nikos Aliagas. Il fait ses premiers pas sur TF1 avec une reprise de Tous les cris les SOS de Daniel Balavoine, en trio avec deux autres candidats, Radia et Sofiane. Le début d’une grande aventure devant des millions de téléspectateurs.
Pourtant, en coulisses, le Savoyard souffre en silence et ne souhaite aucun traitement de faveur. C’est alors qu’il prend une décision radicale auprès de ses camarades de promotion. "C’est dans le bus qu’il nous explique la mucoviscidose. Il nous explique cette horrible maladie. Et, il nous demande de ne plus en reparler pendant toute l’émission", se rappelle l’ex-candidate et animatrice Karima Charni au micro de la radio Mouv’.
Malgré sa santé fragile, les quintes de toux et les rendez-vous médicaux, Grégory parvient à livrer des duos mémorables avec des artistes. Il offre aussi des prestations en solo comme SOS d’un terrien en détresse, de Starmania, ou encore Et maintenant de Gilbert Bécaud, le soir de la finale.
Ce 22 décembre 2004, Grégory Lemarchal remporte la quatrième édition du télécrochet face à Lucie Bernardoni. Il inscrit son nom dans l’histoire du programme en devenant le premier lauréat masculin, recueillant 80% des suffrages, soit le plus grand score jamais atteint à ce jour. Tout s’accélère pour le chanteur qui publie son premier album l’année suivante, porté par son plus grand tube Écris l’histoire.
Celui que l’on surnomme "le petit prince" savoure son succès et profite de chaque instant malgré la maladie. "Peu importe ce qu’il se passe dans ma vie, effectivement voilà, je croque la vie à pleines dents. Je suis en vie et puis je dis merde à tous ceux qui penseront le contraire", lâche-t-il durant une interview pour l’émission Sept à Huit. "Se soigner, c’est aussi bouger. C’est aussi vivre ses rêves et c’est ce que je m’évertue à faire", assure-t-il en vidéo ci-dessous.
Pour le fils de Pierre et Laurence Lemarchal, sa maladie lui a donné "la niaque". Cette rage de vivre qui lui fait parfois défaut, révélant son côté impatient et impulsif. Mais la musique donne un nouveau souffle à la carrière de Grégory Lemarchal. Distinctions, disques et tournée... Tout semblait lui sourire, mais l’ombre de la maladie n’est jamais loin.
"Quand on se dit que tout va trop bien, en tout cas pour ma part, j’ai tendance à me dire, justement ça va trop bien et forcément, il y a peut-être le couperet qui ne va pas tarder. Ça va forcément mal aller un moment ou un autre", confie le compagnon de Karine Ferri à cette époque. Une longue bataille contre laquelle il s’inclinera au printemps 2007 alors que l’artiste était en attente d’une greffe de poumons.
Bientôt 18 ans après son décès, sa famille et ses proches ont créé l’association Grégory Lemarchal qui aide quotidiennement des personnes atteintes de la mucoviscidose. Entre les campagnes de dons et les spectacles caritatifs, les avancées médicales et la création d’une maison médicalisée à Rueil-Malmaison... Le combat continue pour éradiquer à jamais la maladie.