Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Un espoir déchu et une promesse qui semble loin. Comme le rappelle très justement le Huffington Post, le temps où Emmanuel Macron nous faisait miroiter une sortie de crise n'est pas si éloigné. En effet, le 1er mars dernier, le président de la République exhortait les Françaises et Français à tenir encore "quatre à six semaines" avant de pouvoir commencer, petit à petit, un retour à la vie normale. Un délai qui nous amène au mercredi 14 avril, date à laquelle l'Hexagone est confiné, sous couvre-feu, et encore soumis à de nombreuses restrictions.
Les chiffres, eux, continuent de s'enflammer. D'après les données de l'Agence nationale de santé publique, 43 505 nouveaux cas ont été confirmés pour la seule journée du 14 avril. Ce même jour, le nombre de morts liés au virus depuis le début de l'épidémie s'élève à 99 805. Côté hospitalisations, les données sont toujours très inquiétantes. À ce jour, plus de 30 000 patients Covid sont hospitalisés, dont près de 6 000 en service de réanimation. À la sortie du Conseil de défense du 14 avril, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a affirmé que 8 500 lits de réanimation étaient actuellement ouverts en France.
Covid-19 : un rebond épidémique quelques jours après la prévision du président
Alors, comment sommes-nous passés de la promesse d'un retour à la vie normale à la situation sanitaire que nous connaissons aujourd'hui ? D'après le Huffington Post, cette "erreur de prévision" s'explique par plusieurs facteurs, dont le rebond épidémique qu'il y a eu lieu quelques jours seulement après l'intervention du président. "C'est à partir de la deuxième semaine du mois de mars que le taux s’envole pour de bon, après deux mois de stagnation haute", explique le média. Soit plus d'une semaine après la déclaration du chef de l'État, qui ne s'attendait probablement pas à une telle recrudescence de l'épidémie après son pari de ne pas reconfiner fin janvier. En outre, deux facteurs ont été particulièrement fâcheux dans cette impossibilité de retour à une "vie normale"...
Covid-19 : des variants qui font leur loi
Au mois de mars, les variants britannique, sud-africain et brésilien sont devenus la norme en France. Plus dangereux, plus contagieux, ils sont devenus majoritaires et ont pris la place de la souche historique. En outre, il s'attaque à des patients de plus en plus jeune, alors que le taux d'incidence demeure relativement stable sur les personnes âgées, jusque-là considérées comme les plus vulnérables. Un cocktail perdant qui pousse les autorités politiques et sanitaires à redoubler d'attention. Cela s'est traduit, entre autres, par la modification et le renforcement de règles déjà existantes : interdiction des masques artisanaux, distanciation physique établie à deux mètres au lieu d'un...
En outre, un autre élément a perturbé ce doux horizon qui nous était promis...
Covid-19 : des patients de plus en plus jeunes dans les hôpitaux
La situation dans les hôpitaux pousse le gouvernement a multiplié les restrictions sanitaires, d'où l'impossibilité de retourner à la "vie normale" à la date promise. L'occupation dans les hôpitaux, surtout dans les services de réanimation, est un "point clef de la gestion de la pandémie" selon le Huffington Post. Malgré les restrictions de déplacement et les limitations de rassemblement, les hôpitaux ne désemplissent pas et accueillent de plus en plus de patients jeunes en leur sein. Les patients Covid admis à l'hôpital ont désormais 63 ans en moyenne, contre 65 en 2020. En outre, les moins de 60 ans représentent aujourd'hui 50% des admissions en service de réanimation.