De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Vieillit-on "bien" en France ? Se donne-t-on les moyens de nos légitimes ambitions dans ce domaine sensible ? Selon l'Insee, nous serions les champions d'Europe avec 30 000 centenaires, dont 86 % de femmes, multipliant par 30 leur nombre depuis les années 1960-1970.
Cependant le vieillissement, qui n'est pas une maladie mais un processus naturel, transforme progressivement l'adulte en bonne santé en un individu fragile. Les gains récents d'espérance de vie se sont toutefois aussi traduits par des gains d'espérance de vie en bonne santé. En 2021, l'espérance de vie sans incapacité à 65 ans était ainsi de 12,6 ans pour les femmes et 11,3 ans pour les hommes en France... ce qui n'empêche par l'Hexagone d'être descendu au septième rang mondial du vieillissement sans dépendance.
Réussir à "bien" vieillir : un nouveau texte favorable
Dans cette situation, il convient donc d’apporter aux Français un soutien indispensable pour les accompagner dans cette période de leur vie. Depuis le 20 novembre, la proposition de loi “Bien vieillir” est donc de retour à l’Assemblée nationale avec, en ligne de mire, la promesse d’une loi de programmation sur le grand âge. Le gouvernement a ainsi annoncé qu’il s’engageait à appliquer un amendement adopté au printemps, sans toutefois préciser de quelle manière il pourrait être financé.
Comme l’expliquent nos confrères de Ouest-France, la ministre des Solidarités, Aurore Bergé, a évoqué récemment sa volonté de voir, en 2024, être adoptée une loi “grand âge”. Il s’agirait ainsi de répondre plus efficacement aux enjeux du vieillissement de la population française et notamment de l’allongement de la durée de vie.
En attendant la potentielle entrée en vigueur de ce texte, découvrez quelles sont les 10 villes dans lesquelles bonne santé et bonheur se marient parfaitement.