De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les démographes Michel Bozon et Wilfried Rault se sont intéressés à l’évolution des lieux de rencontres amoureuses et sexuelles des français dans une étude publiée par l’Ined jeudi.
Ils ont ainsi découvert que "les rencontres dans le cadre familial ou le voisinage se font de moins en moins, au profit des lieux de sociabilité horizontale, c'est-à-dire entre pairs". Autrement dit, les soirées entre amis ou entre collègues sont les lieux de rencontre numéro un pour trouver un conjoint. Un constat qui n'est cependant pas valable en ce qui concerne le premier partenaire sexuel. En effet, près de 39 % des hommes et 25 % des femmes déclarent l’avoir rencontré durant leurs études.
Le bal, c'est fini
Contre toute attente, Internet n’a pas vraiment la cote puisque seulement 1% des18-24 ans, qui disent s'être déjà connectés à un site de rencontres, y ont rencontré leur premier conjoint ou leur premier partenaire sexuel. Et si aujourd’hui l'on prend bien soin de distinguer premier partenaire sexuel et premier conjoint, ce n’était le cas il y a 50 ans. En tout cas pas pour les femmes. "Au début des années soixante, le mariage constituait le seul mode d'entrée légitime dans le couple et la famille et, pour les femmes, dans la sexualité", rappellent les deux démographes. “Jusqu’à 25% des couples se formaient dans les bals” nous apprennent- ils, “c’était le parcours le plus fréquent”.
Mais s’il y a une constante à travers les années, c’est "l'homogamie, affirment- ils, c'est-à-dire la tendance à vivre en couple avec une personne socialement proche: les personnes qui se ressemblent socialement fréquentent souvent les mêmes lieux. Le proverbe ne dit-il d'ailleurs pas: "qui se ressemble, s'assemble" ?