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Que se passe-t-il après la mort ? Où va la conscience ? Survit-elle à la mort cérébrale ? Des questions dont on parle rarement. - Souvent par deni mais surtout par peur du regard des autres -Toutes ces questions, Stéphane Allix , ex-reporter de guerre et fondateur de l’INREES (Institut de Recherches sur les Expériences Extraordinaires), les a prises à bras le corps le jour où elles se sont imposées à lui au moment du décès de frère en 2001.
Percer le mystère de la conscience après la mort
C'est le départ pour lui de 15 ans d'enquête pour comprendre les phénomènes inexpliqués autour de la mort : expérience de mort imminente, perceptions extrasensorielles…. qu'il a lui-même expérimenté à travers des expériences spirituelles et extrasensorielles, comme le chamanisme. Le tout doublé d'un travail scientifique implacable et méthodique, dont il a tiré un bilan révélé dans son récent ouvrage : " La mort n’existe pas" (Harper Collins). Dans cet ouvrage sur l'après-vie, adressé à sa fille Luna, il tente de percer ce mystère de la conscience, qui, selon lui, ne se réduit pas à "l'activité cérébrale ou à la matière ".
Il n'existe pas d'explication scientifique sur les EMI
Cette recherche de l'état de "conscience fondamentale" est au cœur de l'enquête du journaliste scientifique, Stéphane Allix. Une dimension notamment approchée par l'expérience de mort imminente (EMI) : un état de conscience modifié qui survient lors de la perte de conscience consécutive à une menace pour la vie de l’individu comme après un arrêt cardiaque, ou lors d'un coma.
D'après des données publiées dans The Lancet en 2001, l'expérience serait quasi identique pour tous ceux qui la traversent. Ces personnes rapportent à 56% des émotions positives, à 31% la vue d'un tunnel, à 24% la sensation de sortir de son corps, à 23% une lumière intense ou encore à 32% la rencontre avec des morts.
Pour Stéphane Allix, ces témoignages et ceux qu'il évoque dans son ouvrage montrent que la conscience ne limite pas à notre activité cérébrale. Son premier réflexe journalistique a donc été d’aller interroger des scientifiques, des cardiologues des neuropsychologues sur les EMI et l'origine des phénomènes qui y sont liés.
Et, il ressort un constat saisissant des nombreux témoignages réalisés par le journaliste. Notamment celui du neuroscientifique Steven Laureys,mondialement connu pour ses recherches sur le cerveau et le coma. Selon le scientifique, il n'y a, pour le moment, pas d'explication scientifique à ces phénomènes engendrés par les EMI. D'autres experts, se risquent, quant à eux, à émettre "l'hypothèse" d'une activité résiduelle du cerveau à la mort d'une personne. Stéphane Allix à travers son ouvrage met en lumière cette zone d'ombres, encore si peu explorée par les scientifiques. Et pointe le potentiel des EMI pour mieux comprendre et appréhender l'après-vie.
"Les EMI ont à nous apprendre sur la nature de la conscience"
Les EMI sont des " expériences riches et complexes" ... explique Stéphane Allix dans son ouvrage, lesquelles sont difficilement appréhendables avec les yeux et les outils de la science actuelle. D'après le journaliste, "si l'on veut vraiment saisir ce que les EMI ont à nous apprendre sur la nature de la conscience, il faut prendre en compte les aspects et les manifestations qui ne cadrent pas avec nos modèles.
Or, en partant des récits de la majorité des chercheurs sur les EMI, il s'est aperçu que toutes les explications neurologiques passaient à côté de plusieurs caractéristiques récurrentes aux EMI : sorties hors du corps avérées, perceptions extrasensorielles, rencontres avec des personnes défuntes.... Des phénomènes qui demeurent inexplicables même avec un cerveau en parfait état de marche, insiste t-il.
Ce que le journaliste a décidé d'élucider par lui-même, en expérimentant des états de conscience modifiée via des voies alternatives, notamment par la prise de drogues encadrée par un chaman.
Les approches scientifique et spirituelle s'enrichissent l'une et l'autre
Pendant 15 ans, l'ex reporter a fait fi du scepticisme et de "l'auto-aveuglement" de la communauté scientifique sur le sujet. Il a décidé, au contraire, d'élucider lui-même ces mystères à travers des voies alternatives en partant en 2006 en Amazonie à la rencontre du "monde des esprits". Pour retrouver,entre autres, son frère défunt. Il a vécu ainsi plusieurs expériences chamaniques et psychédéliques par la prise de breuvage "ayahusca", puis de DMT et de LDS, pour atteindre un état de conscience modifiée proche de l'EMI.
Une expérience "troublante"nourrit par l'esprit scientifique, revient-il, "pendant laquelle j'ai eu la surprise d'observer une baisse de mon activité cérébrale qui m'a permis d'atteindre une grande clarté de conscience". Des expériences complémentaires de son approche scientifique, qui ont renforcé sa conviction selon laquelle : "il existe une dimension fondamentale de notre conscience (non locale : NDLR) qui n'appartient pas à notre dimension spatio-temporelle… La mort n'est pas la fin. D'une certaine manière, elle n'existe pas… Le corps s'éteint mais notre conscience continue de vivre."