La fin de semaine et le week-end du 7 décembre seront marqués par un net refroidissement des températures et un risque de chutes de neige sur une bonne partie du pays. Voici, d'après les prévisions de La Chaîne...
Face au manque de médecins généralistes et aux urgences surchargées, les Français sont nombreux à se rendre en pharmacie afin de se soigner plus rapidement. En cas de rhume, de maux de tête ou encore, de douleurs passagères, les pharmacies peuvent facilement dépanner les patients.
Mais les officines sont également en difficulté. En 2023, le nombre de pharmacies est passé sous la barre des 20 000 établissements en France. Une pénurie qui commence dès les bancs de l’école. En 2022, “plus de 1 000 places en deuxième année de pharmacie sont restées vacantes dans les universités. Et 471 l’ont aussi été l’année dernière”, précise Capital.
Des fusions entre les pharmacies
Des fermetures de pharmacies qui peuvent tout d’abord s’expliquer par la fusion de plusieurs officines entre elles. “Il y a des regroupements de pharmacies d’un même quartier qui fusionnent pour devenir une seule et même officine pour des raisons budgétaires, avec des transferts de salariés”, précise Franck Le Meunier, titulaire de La Pharmacie du vieux château, située en Condé-en-Normandie.
Les raisons qui poussent les pharmacies à se regrouper sont principalement économiques. “Moi je suis arrivée en 2010 à mon poste. Il y avait 4 pharmacies à l’époque. Depuis, on a fusionné pour passer à 3 officines, car la population a diminué”, précise le pharmacien.
Des officines en difficulté
Des fusions qui permettent de faire des économies mais qui ne règlent pas tout. “Les officines ont de plus en plus de charge alors qu’il n’y pas pas de revalorisation du prix du médicament. Si on ne fait pas d'économie sur le prix du médicament, l’officine ne sera plus viable économique”, précise B.Gaillard, pharmacien dans la pharmacie Jura Sud, située à Moirans-en-Montagne. “On ajoute à cela les charges du personnel et les charges énergétiques, qui sont difficiles à assumer pour les plus petites officines, car elles ont moins de ressources humaines.”.
D’ici quelques années, ce manque de personnel risque de poser un énorme problème. “Ça va être très compliqué de trouver un repreneur pour partir à la retraite”, s’alarme Franck. “On risque d’arriver vers des déserts médicaux”, s’inquiète B.Gaillard. En effet, chaque année, environ 210 officines ferment en France.
Découvrez le classement des régions de la France métropolitaine avec le moins d’officine. Pour rappel, on compte 31 officines en moyenne pour 100 000 habitants.