Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
La nudité à la plage est-elle toujours d’actualité chez les Françaises ? Pas vraiment, ou en tout cas moins qu’avant, si l’on en croit les résultats d’un récent sondage Ifop. Alors que les Françaises furent parmi les premières en Europe à s’afficher seins nus à la plage, la France est loin aujourd’hui d’être le pays où cette pratique est la plus répandue, note l’institut dans son étude. "Seules 29% des Françaises ont déjà retiré leur haut sur une plage et le nombre d’adeptes du ‘topless’ apparaît en net recul par rapport aux années 80 : à peine 22% des femmes de moins de 50 ans admettent s’être déjà mise seins nus à la plage en 2017, contre 28% en 2009 et 43% en 1984", peut-on lire.
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De moins en moins seins nus… et culs nus
Et si les Françaises rechignent désormais davantage à retirer leur haut de maillot de bain à la plage, elles le sont encore plus à se baigner et se faire bronzer entièrement nues. "Le recul de la nudité sur la plage en été transparaît également dans la baisse de l’expérience du nu intégral, passée chez l’ensemble des Françaises de 13% en 2009 à 9% en 2017", détaille Ifop. Une pudeur qui s’exprime en public mais pas dans l’intimité. "Si cet observatoire met en évidence une diminution de la pratique de la nudité féminine dans les lieux publics l’été, les résultats ne montrent pas forcément la même tendance en ce qui concerne l’exposition de leur corps dans l’intimité", relève en effet le sondage.
Un décalage qui, selon François Klaus, le directeur du pôle politique/actualité de l’Ifop, s’explique notamment par le regard que portent les Françaises sur elles-mêmes. "Dans un contexte plus que jamais marqué par le culte de l'apparence et le déferlement d'images de corps parfaits, la crainte de ne pas répondre aux canons de beauté en vogue constitue sans doute un frein important pour toutes celles qui ont intériorisé l'idée qu'il fallait un corps ‘irréprochable’ pour se permettre de le montrer en public", estime-t-il. Il ajoute qu’aujourd’hui, et contrairement aux années 60-70, les jeunes femmes ne ressentent plus le besoin de s’affirmer sexuellement car la plupart considèrent qu’elles le sont déjà. Enfin, le fait se dévêtir à la plage apparaît de nos jours davantage comme un "technique de bronzage à risque", note encore François Klaus.