Menace terroriste pendant les Jeux Olympiques : les déclarations du gouvernementIstock
Invitée sur France 2 dans l'émission Télématin, mercredi 3 avril, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a assuré qu'il n'y avait à ce jour "pas de menace terroriste" à craindre pour les JO-2024 de Paris, et que la cérémonie d'ouverture sur la Seine restait le "plan central" sur lequel travaillent les organisateurs.
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"La menace terroriste, nous la suivons avec toute la vigilance nécessaire. Il n’y a pas aujourd’hui de menace spécifique sur le plan terroriste tournée contre les JOP", a affirmé ce mercredi 3 avril , Amélie Oudéa-Castéra , la ministre des Sports lors d’un entretien sur France 2 dans l’émission Télématin.

Immédiatement après l’attentat du 22 mars c ontre la salle de concert près de Moscou, où 144 personnes ont péri, le gouvernement a décidé de relever le plan de sécurité Vigipirate à son niveau maximal, "urgence attentat", à quatre mois des Jeux.

Un plan B non exclu

Le gouvernement français a décidé, immédiatement après l’attentat du 22 mars contre la salle de concert près de Moscou, où 144 personnes ont péri, de relever le plan de sécurité Vigipirate à son niveau maximal, "urgence attentat", à quatre mois des Jeux.

Interrogée une nouvelle fois sur l’existence ou non d’un plan B pur la cérémonie d’ouverture du 26 juillet, la ministre a répondu : "Cette cérémonie sur la Seine reste notre plan central […]. Je pense qu’il y a un travail de discrétion qui doit être respecté. Ce n’est pas parce qu’on en parle pas, d’un plan B, qu’on ne le prévoit pas."

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La ministre a également été interrogée sur les tests techniques prévus avant la cérémonie d'ouverture.

Une répétition générale de la cérémonie d’ouverture le 17 juin

Par ailleurs, la ministre a aussi été questionnée sur le report de tests technique s prévu le 8 avril sur la Seine pour la cérémonie d’ouverture, la ministre a évoqué un "non-événement". "C’est une décision qui a été prise il y a 3 ou 4 semaines déjà, il y avait différentes dates qui étaient possibles, le 8 avril, le 27 mai. On a annulé la date du 8 avril. La répétition se fera le 27 mai, et il y aura une répétition générale, pour le coup, le 17 juin", a-t-elle expliqué lors de la matinale.

"On tient compte du fait que là, il y a un niveau de hauteur de la Seine, de crue et également des courants qui auraient compliqué la réalisation de ce test-là", a-t-elle précisé.

Le plan Vigipirate reste tout de même à son niveau maximal, voici pourquoi.

Pourquoi le plan Vigipirate a été rehaussé à son niveau maximal ?

Le plan de sécurité Vigipirate à été rehaussé à son niveau maximal " urgence attentat ", à la suite à l’attentat meurtrier du 22 mars dans une salle de concert près de Moscou. Au lendemain de l’attaque ayant fait 144 morts, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé sur X : " Compte tenu de la revendication de l’attentat par l’État islamique et des menaces qui pèsent sur notre pays, nous avons décidé de rehausser la posture Vigipirate à son niveau le plus élevé : urgence attentat "., a-t-il affirmé.

Matignon de son côté a ajouté : " La revendication de l’attentat de Moscou provient de l’Etat islamique au Khorassan. Or, cette organisation menace la France et a été impliquée dans plusieurs projets d’attentats récents déjoués dans plusieurs pays d’Europe, dont l’Allemagne et la France ".