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Née le 4 mars 1907 à San Francisco, aux États-Unis, María Branyas avait déménagé en Espagne avec sa famille en 1915. Elle a traversé deux guerres mondiales, la guerre civile espagnole et la dictature de Franco. En 2020, elle a également survécu au Covid-19, malgré son âge avancé. Selon des interviews et des publications récentes, Branyas avait toujours insisté sur le fait que sa longévité était due à "de la chance et une bonne génétique", relaye BFMTV.
Un dernier message touchant
Quelques jours avant son décès, María Branyas avait posté un message touchant sur son compte X, déclarant : "Je me sens faible. Mon heure approche. Ne pleurez pas, je n’aime pas les larmes. Et surtout, n’ayez pas de peine pour moi. Là où je vais, je serai heureuse".
Sa famille a aussi partagé des paroles émouvantes de la centenaire. "Un jour, je partirai d’ici, et je cesserai d’exister dans ce corps. La mort me trouvera épuisée d’avoir vécu si longtemps, mais je veux qu’elle me trouve souriante, libre et satisfaite".
Le secret de sa longévité
María Branyas avait vécu dans la maison de retraite Santa María del Tura depuis 2000, entourée de ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants. Elle avait expliqué que son secret pour atteindre l'âge de 117 ans était de "manger peu mais de tout" sans jamais suivre de régime strict. Elle avait également évité les maladies graves et les opérations tout au long de sa vie.
Une équipe de l’Université de Barcelone avait étudié son ADN afin de déterminer les raisons de sa longévité. L’un des chercheurs, Manel Esteller, s’était dit vivement "étonné par son excellent état de santé", dans une interview parue en octobre 2023 dans le quotidien espagnol ABC.
La plus vieille personne encore en vie
À la suite du décès de María Branyas, la personne la plus âgée du monde est désormais la Japonaise Tomiko Itooka, née le 23 mai 1908, âgée de 116 ans. La nouvelle doyenne de l'humanité réside à Ashiya, dans la préfecture de Hyogo, au Japon, indique le groupe US Gerontology Research Group.