Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
Attention si vous êtes propriétaire d’une résidence secondaire en France, votre commune fait peut-être partie des 1 461 qui majorent la taxe d’habitation sur ces dernières. En effet, de plus en plus de maires ont recours à ce levier fiscal pour renflouer les caisses de leur commune. Car bien que la taxe d’habitation ait été supprimée sur les résidences principales l’année dernière, elle continue de s’appliquer aux résidences secondaires.
Une majoration allant de 5 à 60% selon les communes
En 2024, cette taxe d’habitation subit une majoration allant de 5 à 60% dans les communes les plus touchées par la crise du logement. Selon une étude de la Direction générale des finances publiques (DGFIP), 1 461 communes ont voté cette majoration, contre 308 villes en 2023, et plus d’un tiers compte appliquer le taux maximum. Une forte augmentation qui s’explique par l’expansion des communes considérées en zone tendue.
Dans un décret du 25 août 2023 une liste datant de 2013 a été mise à jour. Elle regroupe désormais 3 697 villes considérées comme des territoires où il est difficile de se loge r, contre seulement 1 136 il y a quelques années. Et ce sont les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie et Provence-Alpes-Côte-d’Azur (Paca) dans lesquelles on trouve le plus grand nombre de communes ayant institué cette majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires. À elles seules, elles en regroupent 780 soit plus de la moitié des 1 461 villes appliquant cette majoration en 2024.
A l’échelle nationale, la majoration s’élève en moyenne à 40%. Mais 539 communes ont choisi d’appliquer le taux maximal, c’est-à-dire 60%. Découvrez les communes qui majorent le plus la taxe d’habitation en 2024.