De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ils vivent essentiellement - quoique difficilement - dans les grandes agglomérations de l'Hexagone. C'est en tout cas ce qui ressort de la récente de l'Insee, publiée à l'occasion du confinement général ce mardi 21 avril 2020. Elle porte sur le mal logement et du surlogement en France, indique Ouest France.
Les chercheurs y expliquent notamment que cinq millions de personnes en France vivent dans un logement sur-occupé. Pour obtenir ce chiffre, l'Insee a exploité plusieurs données dont celles remontées lors du recensement de 2016.
L'institut met en exergue le nombre d'habitants de chaque foyer avec la quantité de pièces, hors cuisine et salle de bains. L'organisme préfère d'ailleurs utiliser le terme de "sur-occupation" plutôt que de "surpeuplement", car il ne prend pas en compte la superficie des logements. Il détermine une taille insuffisante en fonction du nombre de pièces disponibles par personne. Le détail varie, en revanche, selon le statut des occupants : membre d'une même famille, enfants ou adultes, en couple ou non…
Des personnes entassées en plein confinement
Cette étude permet également de déterminer le pourcentage de personnes vivant entassées les uns sur les autres en période de confinement. L'Insee précise par ailleurs que ce chiffre de cinq millions représente 8% de la population française, en ne comptabilisant pas les personnes qui habitent seules dans un studio. Le principal paramètre qui interpelle, c'est le fort contraste entre grandes agglomérations, petites villes et campagnes.
"La sur-occupation ne concerne que 2,3 % des ménages dans les agglomérations de moins de 10 000 habitants, mais 5,3 % dans celles de plus de 100 000 habitants et atteint 13,7 % dans l'agglomération parisienne", détaille l'Insee.