De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La qualité de la Seine n'a pas fini de faire couler de l'encre. Le 31 juillet dernier, l'athlète belge Claire Michel participe aux manches individuelles de triathlon. Rapidement et pendant plusieurs jours, son état de santé se dégrade. Cette dernière aurait été victime d'une "infection de bactéries E.Coli" selon des médias flamands, suite à sa baignade dans la Seine. L'adjoint aux sports à la mairie de Paris a répondu ce lundi 5 août sur France Info. Retour sur les dernières actualités autour de la baignade dans la Seine.
Baignade des athlètes dans la Seine : un suspens jusqu'au bout
Pouvoir se baigner dans la Seine était l'une des promesses d'Anne Hidalgo, maire de Paris, et du comité de Paris 2024. Des mois avant la compétition, le sujet faisait partie du cœur de l'actualité des JO, avec bien souvent les mêmes idées qui ressortaient : "1,4 milliard d'euros plus tard, la Seine reste impropre à la baignade" peut-on lire auprès du Figaro le 28 juin dernier. Il faut dire qu'au-delà de l'investissement réalisé pour améliorer la qualité de l'eau du fleuve, la dépendance aux aléas climatiques (fortes pluies et orages principalement) ont fait douter les français sur la faisabilité des épreuves.
Mais tout s'accélère le samedi 13 juillet 2024 lorsque la Ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, Amélie Oudéa-Castera plonge dans la Seine, non sans émotions. Avec des cris et une joie qui ont beaucoup fait réagir sur la toile, "C'est fabuleux. Un bonheur total" avait-elle exprimé auprès de RMC. Quelques jours plus tard, le 17 juillet, c'était au tour d'Anne Hidalgo de se mettre à l'eau, assurant être confiante pour la tenue des épreuves des athlètes dans la Seine.
Problème. Si la première baignade des athlètes dans la Seine a eu lieu le 31 juillet dernier, les médias belges affirment qu'une des athlètes est tombée malade. Qu'en est-il réellement ? Voici ce qu'a répondu Paris 2024.
“Rien ne nous permet de dire qu’il y a un lien”
Ce lundi matin, Pierre Rabadan, adjoint à la mairie de Paris (chargé de la Seine), était l’invité du “8 h 30 France info” dans lequel cette mésaventure avec l’athlète belge Claire Michel a été évoquée. Ce dernier se veut rassurant : “Rien ne nous permet de dire qu’il y a un lien (avec) la qualité de l’eau”. Il rappelle également que “110 athlètes ont nagé (dans la Seine) et qu'aucun d’entre eux n’est malade”, et que la scène était "absolument" baignade le jour des épreuves.
Par ailleurs, l'adjoint au maire se félicite pour la qualité de l’écosystème du fleuve qui a “été améliorée”. Pour rappel, des points de baignades accessibles à tous devraient être mis en place dès l’année prochaine.
D'ici 2025, plusieurs espaces de baignade dans la Seine
Toujours auprès de France Info, et malgré le flou sur la situation pour cette athlète belge affaiblie après sa baignade, la mairie de Paris est bien décidée à pérenniser pour tous la baignade dans la Seine : ‘il y aura plusieurs points de baignade, car il va y avoir des eaux clairement plus propres” évoque Roxana Maracineanu, ancienne ministre des Sports. Plusieurs lieux ont par ailleurs déjà été annoncés en tant que futurs espaces de baignades.