"Jamais je ne pourrai acheter ma viande ici" : des photos prises dans des boucheries du XVIIIe arrondissement de Paris révulsent les internautes
Prises dans le quartier du XVIIIe, des vidéos de carcasses de viande au sol et entassées sur des étals en plein soleil circulent sur les réseaux sociaux. Ces images témoignent d'immondes conditions d'hygiène appliquées dans ce quartier parisien.

Une odeur putride... Des rangées entières de carcasses de viandes entreposées dans des camions sont décrochées de leurs esses à mains nues par les employés des boucheries locales , pour se retrouver au sol des journées entières,  rapporte le Parisien.

" Certaines datent du mois d’avril mais d’autres sont aussi beaucoup plus vieilles "

D'horribles images récemment ressorties sur les réseaux sociaux montrent en effet des morceaux de viandes entassés contre les parois d’étales non réfrigérées ou encore laissées en plein soleil… Vues des milliers de fois par les internautes, la plupart de ces vidéos et photos ont été capturées par des habitants et membres de l’association de riverains la Vie Dejean. "Certaines datent du mois d’avril mais d’autres sont aussi beaucoup plus vieilles car c’est une situation qui dure depuis des années ", précise Assia (le prénom a été changé), une membre de l’association, qui s'est exprimé auprès du Parisien.

Les magasins visés sont localisés dans les rues Dejean, Poulet et Poissonniers. Une zone où se concentrent sur quelques centaines de mètres une dizaine de boucheries détenues majoritairement par les deux mêmes propriétaires, précise le journal. Ceux qui vivent dans les immeubles voisins décrivent une situation cauchemardesque." Vous n’imaginez pas l’odeur putride qui se dégage des camions de livraison et des étales, c’est ignoble. En été, c’est un enfer, on ne peut même pas ouvrir nos fenêtres. Un immeuble avait du sang dans sa cave et ses escaliers sont imprégnés de morceaux de viande ", décrit avec dégoût une habitante du quartier. Une situation telle que beaucoup n’envisagent même pas de mettre les pieds dans ces commerces, détaille le Parisien.

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