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En tout, ils sont précisément 10 471 étrangers à avoir été expulsés du territoire national en 2015, révèle ce mardi Le Parisien, qui se base sur les statistiques de la police aux frontières (PAF).
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Selon le quotidien parisien, la majorité des immigrés renvoyés dans leur pays d’origine est composée de Roumains (chiffres non communiqués), d’Albanais (1 934 personnes), d’Algériens (831 personnes), de Tunisiens (772 personnes) et de Marocains (731 personnes) ; ces cinq nationalités totalisant 63 % de l’ensemble des expulsions. Certains ressortissants ont été renvoyés dans leur pays alors même que celui-ci est en guerre ou qu’ils pouvaient craindre pour leur vie : ce fut le cas pour 19 Afghans, 11 Gambiens, 4 Syriens, 8 Iraniens, 10 Soudanais et 4 Erythréens.
La plupart des étrangers expulsés sont renvoyés dans leur pays
"S’ils ont bien été remis aux autorités de leur pays, ces quatre Erythréens ont été condamnés à mort", dénonce auprès du Parisien la Cimade, association de défense des personnes étrangères.
Mais le ministère de l’Intérieur précise que certains étrangers risquant pour leur vie ne sont pas renvoyés directement dans le pays en guerre. "Les Syriens évoqués dans ces statistiques ont été renvoyés en Egypte", indique la place Beauvau qui préfère parler de "réadmission". Mais tous ne profitent pas de ce dispositif : les Afghans et les Soudanais ont ainsi été reconduits vers leur pays.
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