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Ce mardi 19 mars s’annonce perturbé en France. Plus de 5 millions de salariés de la fonction publique sont appelés à se mobiliser et à faire grève par l’intersyndicale de la fonction publique, réunissant les organisations suivantes : CFDT, CFE - CGC, CGT, FA, FO, FSU, Solidaires, UNSA.
Des revendications nombreuses
Dans le communiqué intersyndical, en date du 25 janvier 2024, cette mobilisation a été lancée en raison de l’“absence de toute perspective de mesures générales d’augmentation des rémunérations de la fonction publique dans un contexte d’inflation encore soutenue." Ses organisateurs estiment : “ (qu')il est urgent d’ouvrir sans délai des négociations pour améliorer les carrières et prendre des mesures générales pour les salaires, notamment en revalorisant le point d’indice, dans un contexte d’effondrement du niveau des rémunérations des agent.e.s publics”.
L’éducation, principal acteur de cette mobilisation
Parmi les domaines perturbés ce 19 mars : l’enseignement, qui, en plus de se joindre au mouvement intersyndical, dispose de ses propres revendications, que l'on peut retrouver dans le communiqué de la SNES-FSU. En voici plusieurs :
- Une augmentation immédiate de 10% du point d’indice.
- Un plan pluriannuel de rattrapage des pertes de pouvoir d’achat.
- Une revalorisation des carrières.
Les revendications concernent également le fonctionnement de l’école Publique :
- L’abandon du « Choc des savoirs » :
Il s'agit d'une initiative voulue par Gabriel Attal souhaitant revenir à des fondamentaux plus strictes au sein de l'école : excellence scolaire, avec, par exemple, un brevet des collèges plus difficile, ou encore des classes intermédiaires entre le collège et le lycée.
- Un investissement massif pour l’École publique avec un plan pluriannuel de recrutement
- La réduction des effectifs par classe
D'autres secteurs sont également concernés par ce préavis de grève, et des manifestations dans plusieurs grandes villes de France sont prévues.
L'hôpital, également en première ligne dans cette mobilisation
Les infirmières et infirmiers sont, eux aussi, mobilisés dans cette grève, notamment pour faire valoir une meilleure reconnaissance de la pénibilité de leur métier. Les syndicats (le Sniil notamment) souhaitent par ailleurs pouvoir redonner de l'attractivité à ce métier. Dans plusieurs villes, et à l'initiative des syndicats de l'éducation, des manifestations sont d'ores et déjà prévues, avec des opérations escargots dans certaines villes. Voici les principaux lieux où il sera difficile de circuler ce 19 mars.
Paris, La Rochelle... 120 manifestations sont prévues
À Paris, un rassemblement est prévu à proximité du jardin du Luxembourg à 14 heures. À la même heure du côté de Strasbourg, un regroupement aura lieu au départ de la place Kléber. Découvrez ci-dessous la cartographie des manifestations de ce 19 mars. À noter que plusieurs syndicats appellent à une mobilisation reconductible, jusqu'à la fin de la semaine.
De son côté, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, invitée sur RMC et BFMTV dans Apolline Matin, espère "une mobilisation très forte (...) parce qu'on est à l'os, parce que nos services publics vont très mal", déplore-t-elle.