Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
L’épidémie de grippe poursuit sa hausse dans le pays. Au point de toucher toutes les régions de l'Hexagone. D'après le bulletin hebdomadaire de Santé publique France publié ce mercredi, l'ensemble de la France est classée en rouge, dans ce qui est appelé la "phase épidémique". Ces derniers jours, plusieurs régions, qui étaient jusqu'ici épargnées, se sont ajoutés à la liste et ont rejoint le reste du pays au plus haut niveau d'alerte.
Un taux d’hospitalisation qui inquiète
En cause ? Une "intensification de l'épidémie", fait savoir l'agence sanitaire. Rien qu’entre le 15 et le 21 janvier 2024, elle a constaté une "circulation des virus grippaux en hausse", avec une augmentation de "l'activité en médecine de ville" comme "à l'hôpital". Quelque 7 546 personnes sont passées aux urgences durant cette période pour un syndrome grippal, indique-t-elle. Une semaine auparavant, ils n'étaient "que" 4669. Le nombre d'hospitalisations pour un syndrome grippal correspond désormais à 2 % du total des hospitalisations, contre 1,3 % une semaine plus tôt.
Toutes les classes d'âge sont concernées par cette épidémie. "Le nombre d'hospitalisations après passage aux urgences" augmente dans "toutes les classes d'âge", pointe Santé publique France. C'est surtout le cas chez les plus jeunes, les 0-4 ans et les 5-14 ans, mais toutefois dans un "niveau d'intensité modéré", selon l'agence sanitaire.
Les virus de l’hiver absents cette année
Les autres virus de l'hiver, eux, inquiètent moins. Dans l'Hexagone, l'épidémie de bronchiolite est désormais passée. Aucune alerte n'est désormais enregistrée sur la partie nord de la France, tandis que la partie sud est placée en phase “post-épidémique”. Pour le Covid-19 aussi, la dernière vague semble derrière nous : l'ensemble des indicateurs poursuivent leur diminution.