Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
De plus en plus de particuliers, mais aussi de retraités, choisissent de s’exiler au Portugal pour y couler des jours heureux. Si plusieurs grandes fortunes françaises y ont élu domicile, les retraités décident, eux aussi, de partir s’y installer à la fin de leur carrière professionnelle. Entre avantages fiscaux et douceur de vivre, comment cette destination est-elle devenue si populaire ?
Portugal : la renaissance d’un pays en difficulté
Selon l’économiste américain Paul Krugman, lauréat du prix Nobel en 2008, c’est une “sorte de miracle économique”, comme le révèlent nos confrères de France Info. En effet, alors que le Portugal traversait une crise impressionnante il y a une dizaine d’années, le pays s’est relevé à la faveur d’une économie florissante et d’un taux de croissance estimé à 2,2% en 2023. Il faut dire que le pays a des allures de paradis fiscal pour les particuliers qui souhaitent s’expatrier. Les retraités l’ont ainsi bien compris puisqu’ils peuvent bénéficier d’un statut de résident non habituel (RNH), qui leur permet d’être exonérés d’impôts durant dix ans, à condition de vivre au moins la moitié de l’année dans le pays.
Portugal : de nombreux avantages fiscaux
De nombreuses personnalités ont également décidé de s’exiler au Portugal pour profiter de son système fiscal avantageux. Florent Pagny, Isabelle Adjani, Philippe Starck ou encore les héritiers de Claude François ont, dès lors, jeté leur dévolu sur ce pays chaleureux, riche en exonérations. Les actifs dont la profession est éligible au statut RNH comme les professions intellectuelles supérieures, les artistes ou encore les ingénieurs sont également friands du Portugal. Rappelons que, pour les particuliers non européens souhaitant investir au Portugal, un “Golden Visa”, un titre de séjour pour cinq ans renouvelables, était jusqu’en 2023 disponibles pour l’achat d’un bien immobilier d’une valeur d’au moins 250 000 euros ou la création d’une entreprise.