De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C’est confirmé, Isabelle Kocher ne sera pas renouvelé dans ses fonctions de directrice générale d’Engie. Après plusieurs semaines de rumeurs, le conseil d’administration en a décidé ainsi, le jeudi 6 février dernier. Celle qui avait pris la tête de l’ex-GDF Suez en mai 2016 pourrait même partir avant la fin de son mandat, qui court normalement jusqu’au mois de mai 2020. Selon Libération, elle devrait quitter Engie dès la fin du mois de février. La direction du groupe espère en effet que cela se fasse avant la publication des résultats de l’entreprise, soit le 27 février. Une direction collégiale a d’ailleurs déjà été désignée pour lui trouver un successeur.
Engie : le montant de l’indemnité en pourparlers
Les négociations sont donc actuellement en cours entre les avocats d’Isabelle Kocher et l’entreprise. Ses conditions de départ anticipé devraient faire l’objet d’une transaction. D’après les informations obtenues par Libération, La future ex-DG pourrait quitter le navire de la firme spécialisée dans l’énergie avec une très grosse somme d’argent. Son solde de tout compte pourrait être compris entre 3 et 4 millions d’euros. Soit l’équivalent de 18 à 24 mois de sa rémunération actuelle.
Cependant, Isabelle Kocher devrait visiblement renoncer à ses actions gratuites dites "de performance" (valorisées à 789 000 euros) qui lui ont été cédées en 2019. Elle n’est en effet pas restée assez longtemps pour les conserver, puisque la durée minimale est de 4 ans. Si elle part avant le mois de mai, cette période ne sera pas atteinte.