Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Cela fait maintenant quatre mois que l'on est sans nouvelles de Delphine Jubillar. Une absence interminable et douloureuse pour ses proches. Depuis sa disparition, plusieurs amies de Delphine Jubillar organisent des marches pour tenter de trouver un indice permettant d'aider les enquêteurs de trouver sa trace. Des journées de recherche auxquelles se joignent souvent des volontaires grâce à leurs appels sur les réseaux sociaux. Plusieurs de ses amies n'ont jamais cessé d'arpenter les environs de Cagnac-les-Mines. Selon La Dépêche, les femmes auraient confié que cela leur "fait du bien" de voir tant de gens concernés par la recherche de leur amie. Elles marchent ensemble au moins une fois par semaine pour aider à retrouver Delphine Jubillar.
Ce jeudi 15 avril dans La Dépêche, Emy, Lauraine, Séverine et Hélène se sont livrées au quotidien sur cette douloureuse absence. "On a du mal à revivre, on est choquées. Elle nous manque", confie l'une d'entre elles. Il ne se passe pas un jour sans qu'un évènement leur rappelle la disparition de leur amie. "Parfois je pense à la prochaine sortie du week-end et je me rends compte qu’elle ne sera pas là", explique avec émotion une autre des amies de Delphine Jubillar. Ce groupe de femmes de Cagnacoises s'était rencontré devant l'école et avait peu à peu lié une vraie amitié. "On discutait longtemps, on rigolait, on y restait limite jusqu’à midi. Il nous manquait plus que les chaises…", se souviennent-elle avec nostalgie.
"Tous les jours je l’appelle"
La Dépêche rappelle les cafés, sorties et apéros qui réunissaient ce groupe de mamans. "Nos maisons ne sont pas très loin, on faisait nos vies ensemble. On s’était même dit qu’on passerait le prochain confinement dans une seule et grande maison !", assure l'une des amies de Delphine. Emy se souvient des souvenirs passés avec son amie et confie avoir une étrange habitude pour rester proche de Delphine. "Tous les jours je l’appelle, commente-t-elle. Parfois je lui envoie un SMS, je lui partage une musique sur laquelle on a déliré…", explique-t-elle. C'est le moyen que la jeune femme a trouvé pour tenter de maintenir le lien avec son amie disparue. Ses amies se souviennent de Delphine Jubillar comme d'une femme "altruiste" dans l’âme et une "maman poule", très fière de ses deux enfants Louis et Elyah.
Quatre mois après la disparition de Delphine Jubillar, aucune nouvelle piste ne semble vraiment privilégiée par les enquêteurs. Son mari Cédric, devait être entendu par la police ce vendredi 16 avril mais l'audition a été repoussée au mois de mai. Dans l'attente, ce sont les proches de Delphine Jubillar qui continuent de chercher l'infirmière de 33 ans. Ce jeudi 15 avril, une quatrième journée de recherches a été organisée aux alentours du domicile de Delphine Jubillar, à Cagnac-les-Mines. Il y a deux semaines déjà, une trentaine de personnes, essentiellement originaires du Tarn, s'étaient réunies pour une nouvelle journée de recherches sur le terrain afin de retrouver un indice permettant de retrouver la mère de famille.