Covid-19 : tous les signes inquiétant qui pourraient menacer votre été
L’épidémie n’est pas derrière nous et certains experts alertent d’ores et déjà sur le risque d’une septième vague. L’exécutif pourrait être tenté de multiplier les mesures pour l’endiguer. Au point de gâcher vos vacances d’été ?

Les Françaises et les Français en avaient presque “oublié” l’existence. Après deux ans passés à lutter contre le coronavirus Covid-19, l’épidémie semblait désormais loin derrière nous. Certains experts, parmi lesquels Olivier Guérin, membre du Conseil scientifique mais chef du pôle réhabilitation autonomie et vieillissement du CHU de Nice, ne s’étonnent d’ailleurs pas de cette capacité de résilience de la population hexagonale. Seulement voilà, explique-t-il dans les colonnes de Nice-Matin : la situation se fait désormais inquiétante. “Le Covid-19 revient, et va revenir encore”, alerte-t-il devant les micros de nos confrères. Pire encore : l’exécutif pourrait, selon lui, être contraint d’en “tirer les conséquences”. Autrement dit, il soupçonne le retour de certaines mesures de restrictions

Covid-19 : vers le retour d’une situation dramatique ?

Le fait est que la situation épidémiologique n’est pas bonne. Des semaines après la levée des dernières mesures sanitaires, comme le rappelle Midi Libre sur son site, la France fait face à un réel rebond de l’épidémie. Tant et si bien que de nombreux experts s’interrogent aujourd’hui - et redoutent ! - l’émergence d’une septième vague de contamination. Plusieurs problèmes potentiels peuvent constituer d’importants vecteurs d’inquiétudes ; parmi lesquels les pénuries de personnels qui menacent l’hôpital. Plus d’informations à ce propos dans notre diaporama, que vous retrouverez en conclusion de cet article. 

“Tous les ingrédients pour que la situation devienne dramatique”, juge pour sa part Olivier Guérin, pour Nice Matin

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Une position considérablement plus alarmiste que ne peut être celle de l’Elysée, en témoignent en effet les dernières déclarations d’Olivier Véran. L’ancien ministre de la Santé, dorénavant passé au porte-parolat du gouvernement, n’a pas exprimé d’inquiétudes particulières quant à la remontée épidémique constatée. Ce que n’a pas manqué de critiquer l’opposition… "Je pense que les raisons sont politiques. On a voulu écarter le Covid de la période électorale et des débats entre candidats, notamment pendant l’élection présidentielle mais en réalité le virus ne disparaît pas. On en paie aujourd’hui les conséquences", estime ainsi Bernard Jomier, sénateur apparenté PS de Paris dans Public-Sénat.

1- Les cas de contamination au coronavirus sont en forte croissance

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1- Les cas de contamination au coronavirus sont en forte croissance

Les cas de contaminations au coronavirus se multiplient de façon inquiétante. En moyenne, informe Midi Libre, plus de 50 000 nouveaux cas sont recensés quotidiennement. Dans certaines régions, comme c’est le cas en Occitanie, le taux de contamination peut progresser de 36% en une seule semaine.

“On est face à une évolution continuelle du virus, qui rencontre des personnes ayant déjà des anticorps – parce qu’elles ont été infectées auparavant ou vaccinées – et qui doit avoir un avantage sélectif pour parvenir à se faufiler”, expliquait récemment Olivier Schwartz, directeur de l’unité Virus et Immunité de l’Institut Pasteur, auprès de 20 Minutes.

2 - Les nouveaux variants pourraient présenter une forte mortalité dans certaines parties de la population

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2 - Les nouveaux variants pourraient présenter une forte mortalité dans certaines parties de la population

La reprise épidémique s’explique aujourd’hui par l’arrivée de nouveaux sous-lignages d’Omicron. il s’agit des variants BA.4 et BA.5, dont Planet a d’ores et déjà eu l’occasion de parler. Ces variants sont plus contagieux que les précédents… et potentiellement plus dangereux. Comme l’explique Nice-Matin, ils ont entraîné une mortalité particulièrement importante chez les plus de 80 ans au Portugal, par exemple.

3 - Aucune tranche d’âge n’est épargnée

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3 - Aucune tranche d’âge n’est épargnée

Ce n’est pas parce que les plus de 80 ans apparaissent particulièrement menacés, au regard des données en provenance du Portugal, qu’il faut penser que les autres générations sont épargnées. C’est loin d’être le cas, informe Le Parisien sur son site. Le taux d’incidence augmente partout et dépasse le seuil des 500 cas chez les adultes âgés de 20 à 80 ans.

4 - A l’hôpital aussi, la situation inquiète

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4 - A l’hôpital aussi, la situation inquiète

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