De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les Françaises et les Français en avaient presque “oublié” l’existence. Après deux ans passés à lutter contre le coronavirus Covid-19, l’épidémie semblait désormais loin derrière nous. Certains experts, parmi lesquels Olivier Guérin, membre du Conseil scientifique mais chef du pôle réhabilitation autonomie et vieillissement du CHU de Nice, ne s’étonnent d’ailleurs pas de cette capacité de résilience de la population hexagonale. Seulement voilà, explique-t-il dans les colonnes de Nice-Matin : la situation se fait désormais inquiétante. “Le Covid-19 revient, et va revenir encore”, alerte-t-il devant les micros de nos confrères. Pire encore : l’exécutif pourrait, selon lui, être contraint d’en “tirer les conséquences”. Autrement dit, il soupçonne le retour de certaines mesures de restrictions…
Covid-19 : vers le retour d’une situation dramatique ?
Le fait est que la situation épidémiologique n’est pas bonne. Des semaines après la levée des dernières mesures sanitaires, comme le rappelle Midi Libre sur son site, la France fait face à un réel rebond de l’épidémie. Tant et si bien que de nombreux experts s’interrogent aujourd’hui - et redoutent ! - l’émergence d’une septième vague de contamination. Plusieurs problèmes potentiels peuvent constituer d’importants vecteurs d’inquiétudes ; parmi lesquels les pénuries de personnels qui menacent l’hôpital. Plus d’informations à ce propos dans notre diaporama, que vous retrouverez en conclusion de cet article.
“Tous les ingrédients pour que la situation devienne dramatique”, juge pour sa part Olivier Guérin, pour Nice Matin.
Une position considérablement plus alarmiste que ne peut être celle de l’Elysée, en témoignent en effet les dernières déclarations d’Olivier Véran. L’ancien ministre de la Santé, dorénavant passé au porte-parolat du gouvernement, n’a pas exprimé d’inquiétudes particulières quant à la remontée épidémique constatée. Ce que n’a pas manqué de critiquer l’opposition… "Je pense que les raisons sont politiques. On a voulu écarter le Covid de la période électorale et des débats entre candidats, notamment pendant l’élection présidentielle mais en réalité le virus ne disparaît pas. On en paie aujourd’hui les conséquences", estime ainsi Bernard Jomier, sénateur apparenté PS de Paris dans Public-Sénat.