Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Le diaporama ci-dessus indique les régions non-confinées, dont le taux d'incidence dépasse les 250 cas pour 100 000 habitants au 28 mars 2021. Source Santé Publique France.
Où la vague épidémique s’arrêtera-t-elle ? Au soir du dimanche 28 mars, la France affichait un taux d’incidence global de 362 cas de Covid-19 pour 100 000 habitants, selon les données de Covid Tracker. Un chiffre inquiétant lorsque, rappelons-le, le seuil d’alerte maximal fixé par les autorités sanitaires est normalement de 250 malades pour 100 000 personnes.
Le taux de positivité des tests réalisées est lui de 8,07%, un chiffre modéré et stable selon l’analyse de Guillaume Rozier, le créateur de Covid Tracker. Dans le même temps cependant, la pression s'accroît encore un peu plus dans les services hospitaliers. Exceptée la façade Atlantique, une grande partie de l'Hexagone fait face à des taux d’occupation très importants dans ces services de soins très lourds. En région Provence-Alpes-Côte d’Azur par exemple, 116% des lits de réanimation sont actuellement occupés par des "patients Covid".
Covid-19 : Emmanuel Macron se laisse deux jours pour décider d’un confinement renforcé
Dans les 19 départements confinés, les effets des restrictions ne se font pas encore sentir. En Ile-de-France, la pression hospitalière était ainsi hier de 128%. Un peu plus haut, dans les Hauts-de-France, la situation est encore pire puisque ce même pourcentage atteint les 142%.
Ailleurs dans les zones non-confinées, la conjoncture n’est pas forcément des plus encourageantes, à tel point qu’il n’est pas à exclure que de nouveaux territoires se voient imposer des nouvelles mesures de freinages épidémiques.
Du côté de l'exécutif, on ne cache plus son inquiétude et la mise en place "d’un confinement strict" ne paraît plus totalement exclue. Contacté par le site Politico, un conseiller de l'exécutif ne se fait guère d’illusion face à la possible suite des événements : "Si mardi on passe les 50 000 cas, je ne vois pas comment on tient". La question de la fermeture ou non des établissements scolaires sera sans doute également abordé par les autorités dans les prochaines heures.