![Baisse du tourisme en France : cette région française est la seule à ne pas être touchée](/files/styles/pano_m/public/images/article/0/3/1/2968130/vignette-focus.jpg?itok=iMEQiAdn)
En juillet, on relève une baisse de fréquentation dans les hôtels et campings de l’Hexagone par rapport à l'été dernier. Mais une région tire son épingle du jeu.
Lors des vacances d'été, les marchés locaux attirent de nombreux visiteurs en quête de produits régionaux. Cependant, ces lieux prisés par les touristes ne sont pas à l'abri des arnaques.
Les arnaques sur les marchés sont en pleines expansions, indique la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Environ 30 % des produits sur les marchés étaient non conformes en 2020, d'après RMC. Une enquête menée par 60 Millions de Consommateurs révèle que 34 % des produits testés sur 4 600 contrôles effectués depuis le début de l'année présentent des anomalies concernant leur origine.
L'une des escroqueries les plus courantes est la "francisation" des produits étrangers, également connue sous le nom de "French washing". Le label "Made in France" étant très attractif pour les consommateurs, certains commerçants n'hésitent pas à vendre des produits d'origine étrangère comme s'ils étaient locaux.
Pour éviter cette arnaque, il est essentiel de vérifier les étiquettes des produits pour s'assurer que le produit est véritablement fabriqué en France et non simplement conditionné ici.
Il faut également porter une attention particulière aux prix trop bas. Si l'étiquetage n'est pas obligatoire pour certains produits, comme les fruits et légumes, comparer les prix entre les différents stands pour détecter une éventuelle arnaque. Il faut privilégier les produits de saison cultivés localement et rechercher les labels de qualité. Des labels comme AOP (Appellation d'Origine Protégée) et IGP (Indication Géographique Protégée) garantissent l'origine du produit.
À l'inverse, ne vous faites pas avoir avec des produits aux appellations qui ne sont justement pas protégées. Pour Adeline Airault, chargée de promotion des produits agro-alimentaires à la chambre d'agriculture des Landes, contactée par RMC, la meilleure chose à faire reste de discuter avec le vendeur.
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