Romain V., 63 ans, s'est rendu à six reprises chez les Pelicot, sans jamais porter de préservatif. Il n’avait pas informé Dominique Pelicot être porteur du VIH.
Tous les Français connaissent chaque année une période où leur cage d’escalier ou leur hall d’immeuble deviennent un lieu d’occupation. Pour échapper à la pluie, à la chaleur, ou à la vue des autorités, certains ont pris le pli de se regrouper à l’abri des regards, au grand désarroi des riverains, souvent excédés par les désagréments quotidiens que cette situation engendre.
Avant tout, qu’est-ce qu'un attroupement ? Sur son site Service Public, le gouvernement livre une définition, un attroupement est caractérisé par “l’occupation des parties communes d’un immeuble par des personnes qui empêchent volontairement la circulation des occupants, ou le bon fonctionnement des dispositifs de sécurité, ou nuisent à la tranquillité des lieux”.
Ce que l’on peut faire
Dès lors que vous rencontrez cette situation, il est possible d’avertir le concierge de l’immeuble, qui se chargera de la situation. Comme l’explique TF1, ce dernier peut signaler la situation au bailleur, au propriétaire, ou au syndic selon votre type de logement. Une fois averties, les personnes concernées pourront en référer aux forces de l’ordre.
Il n’est pas dit pour autant que la situation se calme, car les forces de l’ordre chargées d’intervenir, doivent constater qu’il y a bel et bien un attroupement, bien souvent, les individus ont déjà pris la poudre d’escampette. En revanche, si votre immeuble est équipé de caméra de surveillance, ces images peuvent être réquisitionnées par la police.
L’entraide entre voisins
Ces attroupements gênants sont parfois complexes à constater, car beaucoup d’habitants d’immeuble se rendent chaque jour au travail, ou sont en congé loin de chez eux... Alors, dans certaines communes, les habitants ont pris le problème à bras-le-corps en créant le dispositif “voisins vigilants”, où chaque habitant peut prévenir la mairie par un SMS pour signaler des événements inhabituels, tels des cambriolages, des trafics, ou des attroupements gênants. Si la situation est urgente, la mairie peut alors directement faire appel à la gendarmerie ou à la police nationale.