De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Éviter une réapparition du coronavirus Covid-19. C'est le souhait de tous les États qui mettent en œuvre des mesures sanitaires strictes pour empêcher cette éventualité de se produire. Pourtant en Chine, la situation épidémique est jugée "extrêmement grave" par les autorités locales, informe 20 minutes. À Pékin précisément, le virus semble bel et bien refaire surface. Une centaine de personnes ont déjà été contaminées dans une ville qui comporte plus de 20 millions d'habitants.
Pour éviter une deuxième vague de contamination sur le territoire, la métropole a porté sa capacité de dépistage à plus de 90 000 personnes par jour. De plus, cinq marchés alimentaires géants ont déjà été fermés, et 21 quartiers résidentiels à proximité sont désormais placés en quarantaine. Certaines écoles, sites touristiques et culturels sont dorénavant fermés alors qu'ils venaient de rouvrir il y a peu. Des mesures drastiques, donc, qui témoignent de la gravité de la situation sur place.
Qu'en est-il par ailleurs en Europe ?
Des mises en quarantaine en Italie
Si aucun contexte critique n'est pour le moment à déplorer, l'apparition de nouveaux clusters inquiètent. En effet, deux nouveaux foyers de contamination sont apparus à Rome, alors que l'Italie a rouvert ses frontières depuis le 3 juin 2020. Le pays surveille de près l'évolution du virus, et a lancé des campagnes de dépistage de façon "inopinée".
Ces mesures sont principalement déployées dans les établissements de santé, les foyers d'accueil de personnes vulnérables et les entreprises, à titre de prévention. À Rome, les zones dans lesquelles sont apparues les nouveaux clusters ont été mises en quarantaine dès le vendredi 12 juin 2020.
Une ville "reconfinée"
La situation est à peu près similaire dans un autre pays européen : le Portugal. Ce dernier a pourtant été relativement épargné par la crise sanitaire, mais enregistre dorénavant 382 nouvelles contaminations, indique RFI. Elles ont essentiellement été détectées dans des usines, des entrepôts, et des entreprises de construction dans la région de Lisbonne.
La municipalité de la ville n'a pas tardé à réagir et a pris l'initiative d'imposer des restrictions de sortie. Ainsi, les bars et les restaurants sont soumis à une fermeture avancée, tandis que 1 000 représentants des forces de l'ordre sont chargés de faire respecter ces consignes. Le gouvernement a donc dû repousser la phase 3 du déconfinement pour Lisbonne.