
Dans la nuit du 25 ou 26 octobre prochain, il faudra reculer nos montres d’une heure. Notre rythme circadien et notre horloge biologique peuvent en être chamboulés. Comment retrouver facilement votre équilibre...
Tous les six mois c’est la même histoire. À l’approche de la date butoir, vos proches, vos collègues de bureau ou votre boulanger se fendent d’un petit rappel : "attention ! Ce week-end on change d’heure !". Feignant de maîtriser toutes les subtilités de ce bouleversement horaire, nous sommes traversés par un tas d’interrogations que l’on n'ose exprimer devant notre entourage. Planet.fr dresse la liste de ces questions futiles que l’on se pose immanquablement et, en bonus, vous livre les réponses qui en découlent.
Oui, aussi bête que cela puisse paraître, cette question accompagne généralement toutes les conversations autour du passage à l’heure d’été ou d’hiver. Pourtant, il n’y a pas de quoi être étonné. Chaque année nous faisons pivoter nos aiguilles exactement aux mêmes périodes à savoir, le dernier dimanche d’octobre pour le passage à l’heure d'hiver et le dernier dimanche de mars pour le passage à l’heure estivale.
Celle-là, vous risquez de l’entendre de nombreuses fois ce week-end… Pourtant, là aussi, aucune surprise car c’est pareil chaque année. Pour le passage à l’heure d’hiver on dit que l’on "gagne" une heure de sommeil dans la mesure où les horloges sont retardées de 60 minutes entre minuit et quatre heures du matin. Donc lundi matin, vous vous lèverez une plus tard que d’habitude... Et inversement pour l'heure d'été !
Bonne question ! Si nous changeons d’heure, c’est pour faire des économies d’énergie en optimisant notre exposition à la lumière naturelle. L’idée, avoir moins recours aux éclairages artificiels en été. Lorsque l’on passe à l’heure d’hiver, on retourne juste à l’heure normale, qui avait cours avant le passage à l’heure d’été.
Cette question fait débat. Il semble en réalité que ces changements semestriels ne produisent pas les effets escomptés. Un rapport de la commission européenne de 2007 estime que les économies d’énergie réalisées grâce à l’heure d’été ne sont "pas considérables".
En outre, un rapport remis au Sénat en 1997 énonçait que "les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations", notamment concernant les problèmes de sommeil et le rythme biologique. De plus, les Français sont 59% à considérer que le changement d’heure ne permet pas de réaliser de réelles économies…
Selon certains chronobiologistes, l’impact lié au changement d’heure est plus néfaste qu’un décalage horaire classique résultant d’un voyage entre plusieurs fuseaux. En outre, le nombre d’infarctus augmenterait de 5% la semaine succédant au changement d’heure nous apprend 20Minutes. Les spécialistes mettent également en garde contre le syndrome de dépression automnale observé à cette période ainsi que des troubles (sommeil, appétit, infection virale) pouvant affecter les petits enfants et les bébés. Pour le Dr Marc Schwob, "le changement d’heure est une aberration".