De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C'est "sa seule satisfaction" dans ce dramatique évènement. Même atteint par la maladie, Bernard Tapie n'a pas perdu son courage lors du violent cambriolage dont il a été victime dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 avril dans sa résidence secondaire de Combs-la-Ville, en Seine-et-Marne. Dans son édition du 15 avril, Paris Match revient sur la nuit cauchemardesque vécue par Bernard Tapie et sa femme. Alors que l'ancien dirigeant de l'OM a été ligoté et frappé à la tête et que son épouse Dominique Tapie a quant à elle été "traînée dans la maison par les cheveux", Bernard Tapie a fait face à ses agresseurs.
"Sa seule satisfaction : avoir réussi à leur cracher au visage"
L'ancien ministre a en effet tenté de se lier avec les cambrioleurs, afin de les convaincre de mettre fin à ce violent home-jacking. "Des gars comme vous, j’ai passé toute ma vie à en défendre", a-t-il assuré à ses agresseurs. Une tentative d'apaisement audacieuse qui n'a malheureusement pas fonctionné puisqu'elle lui a valu de nombreux coups, selon Paris Match. De colère, Bernard Tapie a tenu à montrer tout son mépris à ses agresseurs de les voir s'attaquer à un couple âgé, à fortiori à un homme qui se bat contre un double cancer. "Sa seule satisfaction : avoir réussi à leur cracher au visage", révèle ainsi Paris Match.
Les images des visages tuméfiés du couple Tapie révélées par leur fils Laurent Tapie le 5 avril dernier sur le plateau de L'Heure des Pros sur Cnews. "Mon père s'est remis beaucoup plus vite que ma mère. Elle est encore sous le choc", expliquait le fils de l'ancien homme d'affaires. Bernard Tapie reste combatif selon son oncologue. "Je l’ai trouvé affecté, choqué, mais encore plus combattant. Il a une force intérieure inouïe. L’attention et la bienveillance qu’il porte à son épouse mettent les larmes aux yeux", a confié à Paris Match Jean-Philippe Spano.
L'enquête pour "vol aggravé avec violences et séquestration" est désormais entre les mains de la police judiciaire de Versailles. Selon Le Parisien, lors du violent home-jacking perpétré, un gant aurait été retrouvé sur place. les enquêteurs pourront peut-être trouver des indices, comme des traces ADN, grâce à cet objet oublié sur les lieux de l'agression. Les investigations vont malgré tout être compliquées puisqu'il n'y a aucune image de vidéosurveillance sur lesquelles s'appuyer.