Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Les vacances sont souvent attendues avec impatience, mais elles peuvent parfois s’avérer décevantes. Mauvaise organisation, manque de déconnexion, pression de l’entourage … Toutes ces raisons ont la capacité d’entacher un moment de détente, qui devrait être essentiel. La question des enfants est également prédominante puisqu’ils nécessitent souvent une adaptation dans le choix de la destination, mais aussi du lieu de résidence, sans compter les activités à choisir en conséquence. Dans ce contexte, de plus en plus de personnes ont recours au dispositif “Adult only” et séjournent dans des endroits interdits aux enfants. Comment fonctionne-t-il ?
"Adult only" : une tendance de plus en plus employée
Vous avez des enfants et vous souhaitez vous échapper de votre routine quotidienne ? Ou, au contraire, vous partez en vacances en couple ou entre amis et vous ne voulez pas être dérangés par la progéniture de vos voisins ? Il vous est possible de profiter du dispositif “Adult only”, mis en place dans certains hôtels, restaurants et campings pour garantir à leurs visiteurs une réelle tranquillité. Des compagnies aériennes se sont même lancées dans l’entreprise, avec succès, si l’on en croit les récentes nouvelles.
Même si les enfants sont une source inépuisable de bonheur et d’épanouissement, il arrive qu’en tant que parent ou simple vacancier en quête de détente, on souhaite oublier les cris et les caprices le temps d’une pause appréciable. Pour prendre en compte cette demande, certains hôtels et restaurants ont inventé le concept “Adult only” afin d’interdire leur accès aux enfants en-dessous de 12, 14 ou 16 ans. Ainsi, ce dispositif est déjà très appliqué dans d’autres pays européens comme l’Espagne, l’Italie ou la Grèce, mais reste encore peu employé en France.
"Adult only" : des établissements en augmentation
En 2024, ce sont, au total, 1 544 hôtels sans enfants dans le nombre qui étaient comptabilisés. À titre de comparaison, 682 étaient recensés en 2016. Notons qu’il existe également des croisières et des campings qui offrent également à leur clientèle ce genre de possibilité.
À l’heure actuelle, il n’y a toutefois aucun texte de loi, ni jurisprudence pour interdire ou restreindre l’accès aux enfants. Aucun professionnel n’a donc la capacité d’être condamné parce qu’il propose un hébergement ou un restaurant “Adult only”. Comme le rapportent nos confrères de TF1, selon l’avocat en droit du tourisme, Jonathan Bellaiche, interdire cette pratique irait “à l’encontre [de la] liberté de faire du commerce”.
"Adult only" : les compagnies aériennes se lancent
Si le dispositif se développe de plus en plus au niveau des hôtels ou encore des restaurants, les compagnies aériennes s’y mettent progressivement. Ainsi, Corendon Airlines est le premier transporteur aérien à le mettre en placeaprès avoir installé des zones sans enfants sur ses liaisons.
Pour pouvoir voyager sur cette compagnie aérienne, l’accès est, par conséquent, réservé aux passagers de plus de 16 ans. Le siège est, dès lors, plus cher, puisqu’il est nécessaire de régler un supplément de 45 euros pour l’aller simple. Il s’agira du prix de la tranquillité sur un trajet long courrier sans perturbations dûes à des enfants présents dans l’appareil.